Travail: comment développer sa confiance en soi et oser se lancer?

Postuler, demander une augmentation ou une promotion: tant d’actions qui exigent d’avoir suffisamment confiance en soi. Et si on coachait notre assurance? Les conseils d’Hélène Feuillat, coach et formatrice en entreprise depuis plus de 10 ans.

Entre ce collègue qui se jette sur la moindre miette pour avoir plus de pouvoir, cette patronne qui rugit à la moindre contrariété et ce supérieur qui est prêt à tous les coups bas pour marquer son territoire, le monde du travail ressemble parfois à une jungle. Dans un secteur si rude, il est parfois difficile de se faire entendre, plus encore si l’on souffre d’un manque de confiance en soi. Et si on clouait le bec à cette petite voix qui ne cesse de répéter qu’on « n’y arrivera pas »? On a posé quelques questions à Hélène Feuillat qui donne des formations sur le sujet depuis plus de 10 ans. Des origines du syndrome d’imposteur à ses astuces pour gagner en assurance: elle nous dévoile ses secrets pour apprendre à oser et enfin trouver sa place.

Des formations de 7 semaines

 

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Pour aider les travailleurs à se sentir épanouis dans leur travail, Hélène Feuillat propose des formations diverses visant à booster la confiance en soi dans le milieu professionnel. Le 8 septembre prochain, elle dévoilera ses précieux conseils au cours de sa formation virtuelle With Greater Impact, qui se présente sous la forme d’un parcours semi-autonome de 7 semaines. « Je propose aux entreprises et aux particuliers des formations en présentiel, mais aussi virtuelles. C’est important car les personnes qui souffrent d’un manque d’assurance n’ont pas toujours envie de se rassembler dans une pièce et se sentir stigmatisées. Ce format digital est plus adapté« . Les formations données par l’experte se composent de modules hebdomadaires remplis de conseils et d’exercices à réaliser chaque semaine. Que vous soyez un(e) jeune débutant(e) qui ne sait pas comment se lancer ou un(e) travailleur(se) plus expérimenté(e) qui a l’impression d’être bloqué(e) dans sa carrière pro: cette formation s’adresse à toutes les personnes qui souhaitent acquérir plus de confiance en elles.

D’où vient le manque de confiance en soi?

« C’est un problème multifactoriel. L’éducation joue un rôle important. Cela englobe toutes les croyances développées durant l’enfance que ce soit à la maison ou à l’école. C’est d’ailleurs, en partie, lié à notre culture. Ainsi, par exemple, dans la culture anglo-saxonne, la confiance en soi est rapidement inculquée aux enfants. On leur transmet de nombreux messages positifs, on les encourage facilement. Ici, on a tendance à dire qu’il faut rester humble, qu’il faut être content de ce que l’on a et qu’on ne doit pas prendre trop de place. La façon dont on perçoit la réussite et l’échec influence aussi la confiance en soi. Il y a deux réactions lorsqu’un enfant obtient un 9/10. Certains parents salueront cette réussite tandis que d’autres souligneront ‘cette bête faute’. Cela façonne certains comportements par la suite. Il est important de connaître l’origine du problème. Il ne faut pas spécialement suivre une thérapie, mais comprendre d’où viennent ces blocages et ce que l’on peut mettre en place pour les dépasser. »

La confiance est la prédiction de réussite que nous avons vis à vis d’une action.

Est-ce que cela concerne tout le monde? Il y-a-t-il un public plus ‘sujet’ aux problèmes de confiance en soi?

 » On constate que les femmes avouent plus facilement leur manque de confiance, tandis que les hommes ont tendance à le cacher, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’ils sont plus confiants, leur stratégie pour camoufler ce manque de confiance est juste différente. Il est important de ne pas stéréotyper, mais certains hommes auront tendance à masquer ce manque de confiance par un excès d’assurance. Différentes études prouvent que nous abordons la recherche d’emploi de manières différentes. Ainsi, à la lecture d’une annonce, on constate que les femmes veulent absolument cocher tous les critères. Si elles ne cochent que 9 cases sur les 10, elles ne postuleront pas. À l’inverse, les hommes oseront quand même postuler. Dans cette situation, ils ont plus confiance en eux, mais une fois que l’on se trouve dans un autre contexte (prise de parole, partage d’idées), le problème de confiance en soi touche autant les hommes que les femmes. »

 

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Quel est le facteur le plus important pour développer sa confiance en soi?

« On pense souvent qu’une personne qui a confiance en elle, c’est une personne qui ose tout, qui exprime tout le temps son point de vue. Mais la confiance en soi, c’est aussi savoir écouter. Le plus important, c’est ce qu’on appelle l’intelligence contextuelle, soit la capacité à s’adapter en fonction du contexte dans lequel on se trouve. Parler au bon moment, savoir quand poser une question, à qui l’on peut faire des remarques, bref c’est trouver le comportement le plus adéquat face à une situation. »

Quels conseils donneriez-vous pour booster sa confiance?

« Il faut faire attention au vocabulaire utilisé. Il ne faut, par exemple, pas s’excuser tout le temps. Il faut aussi faire attention aux mots utilisés. On constate que les hommes ont tendance à écrire en « je » et les femmes en « nous ». L’objectif est de rééquilibrer cela. Pourquoi, en tant que femme, je ne pourrai pas parler de temps en temps de MA réussite? Ce deal que J’ai réussi à obtenir, ce contrat que J’ai signé. Ces petits mots font la différence.

 

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Je conseille aussi d’aiguiser votre pouvoir d’observation afin de mieux cerner le contexte dans lequel vous vous trouvez. Ensuite, osez pas à pas en vous fixant des petits objectifs. Au lieu de présenter son idée au big boss, on en parle d’abord à son équipe. La confiance se travaille par entraînements, pas par ‘à-coups’. N’hésitez pas à oser demander du feedback. Pour ce faire, je vous conseille de trouver un allié bienveillant en qui vous avez confiance (que ce soit auprès des collègues ou d’un supérieur). Il pourra évaluer votre travail de façon objective. Les personnes qui souffrent de problème de confiance se montrent parfois très dures avec elles-mêmes. Elles ont souvent une petite tendance au perfectionnisme. Avoir un allié permettra de vous encourager. »

Le syndrome de l’imposteur semble toucher de plus en plus de travailleurs. D’où vient-il?

« Le syndrome de l’imposteur a de multiples origines. Ce complexe pointe souvent le bout de son nez quand on commence quelque chose de nouveau, car on a tendance à se comparer aux autres. Il faut calmer cette voix en disant « c’est normal d’avoir des faiblesses, je débute ». Il faut essayer d’analyser d’où vient ce « manque de crédibilité ». Est-ce que je me compare à quelqu’un pour qui j’ai beaucoup d’estime? Est-ce que j’ai l’impression de ne pas maîtriser ma matière? Cette crédibilité se travaille, on peut développer notre réseau, nos compétences ou nos expériences.« 

  • Envie d’en savoir plus? Inscrivez-vous à la prochaine formation d’Hélène Feuillat! Info et inscription ici.

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