Ce déclic qui m’a poussée à me remettre au sport #2

Parfois, il nous faut juste un petit coup de pouce pour accomplir ce qui nous paraissait insurmontable. Dans le nouveau numéro de GAEL, nous avons suivi trois sportives. Ces trois femmes se sont mises au sport contre toute attente et n’ont jamais fait marche arrière.

Retrouvez la première partie de notre série ici!

Vaincre la dépression

Tine (31 ans), secrétaire: « Jusqu’à il y a trois ans, ma dépression était 
plus ou moins sous contrôle. Mais lorsque ma plus jeune sœur a appris qu’elle souffrait d’un cancer du sein, tout a dérapé. Face à ma famille, j’ai tenu bon, mais intérieurement, j’étais une épave. Plus le temps passait, plus mon état mental s’aggravait. Comme je suis de nature plutôt introvertie, je ne parlais à personne de mes angoisses à propos de la santé de ma sœur. De plus, comme le cancer a touché plusieurs membres de ma famille, j’avais très peur de tomber malade, moi aussi.

Le déclic

Au lieu de me confier, j’ai préféré compenser par des excès de nourriture. Il m’arrivait d’acheter pour 20 euros de bonbons et de tout avaler en une fois. Après mes crises de boulimie, je me sentais encore plus perdue et malheureuse. Je me regardais dans le miroir et je me trouvais grosse et laide. Mon réconfort, je le cherchais, une fois encore, dans la nourriture. En trois ans, j’ai pris 15 kilos. Et puis, en juin dernier, il s’est passé un truc qui a tout changé. Les médecins m’ont annoncé que j’étais atteinte d’un cancer de l’utérus.

Si je ne l’avais pas fait, je ne sais pas ce qui aurait pu m’arriver.

Par chance, il était encore à un stade précoce. Lorsque j’ai appris que je devais être opérée pour retirer les cellules malades de mon organisme, j’ai pris conscience qu’il fallait que j’adopte d’urgence un style de vie plus sain. Comme je voulais me mettre au sport, j’ai pensé au spinning et au fitness. Il m’a toutefois fallu plusieurs mois avant de me lancer pour de bon. Comme je suis timide, j’avais peur de m’inscrire dans une salle de sport remplie d’inconnus. En octobre, j’ai fini par sauter le pas. Ce qui m’a vraiment motivée, c’est d’avoir pu bénéficier d’un programme personnalisé établi par un coach.

Au final, mes séances de sport étaient beaucoup plus fun que ce que j’avais imaginé. Au sein du club, l’atmosphère était bonne et les membres très sympas. Dès le premier entraînement, j’ai senti que le sport avait, en bonus, un impact positif sur mon moral. Après chaque séance, je me sentais détendue et joyeuse. Aujourd’hui, je peux m’estimer heureuse: les cellules cancéreuses ont disparu et j’ai déjà perdu 6 kilos. Je fais du fitness trois fois par semaine, parfois cinq. Le sport a vraiment changé ma vie. Je suis plus en forme physiquement, mais mon état psychologique aussi s’est amélioré. En bref, j’ai la pêche. Le plus important, c’est que je ne considère pas le sport comme une obligation. Je profite vraiment de ces moments. »

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