Yannick et Jérémie Renier: ils racontent leurs souvenirs d’enfance

Yannick et Jérémie Renier sont nos Guests d’avril! Pour GAEL, les frères acteurs (et désormais réalisateurs) reviennent sur leur enfance, leurs souvenirs et leurs premières bêtises...

LES FRÈRES RENIER EN 5 DATES

29 mars 1975 Naissance de Yannick à Etterbeek.
6 janvier 1981 Naissance de Jérémie à Etterbeek.
1996 Jérémie tourne dans La Promesse.
2006 Yannick et Jérémie tournent dans Nue Propriété. 2018 Ils coréalisent Carnivores (en salles le 11 avril).

Yannick: « J’attendais les week-ends pour retrouver Jérémie, je l’entraînais à faire des conneries, c’était un plaisir d’être ensemble »

Trouvez-vous que vous vous ressemblez physiquement?

Yannick «J’ai du mal à voir les ressemblances.»

Jérémie «Non, c’est plutôt la voix. Quand j’entends Yannick parler, il y a vraiment un truc commun, dans le rythme de la parole.»

Vous viviez ensemble un week-end sur deux?

Jérémie «Oui, j’attendais avec impatience la venue de Yannick, car tout d’un coup j’avais quelqu’un avec qui jouer. Un jour, Yannick est arrivé à Kraainem avec des combat shoes, des chaussures de l’armée. On est partis jouer comme des fous dans une petite maison abandonnée, une espèce de baraque construite par un type qui avait élevé des chèvres à côté de la maison de notre père...»

Yannick «Pour nous, gamins, c’était une caverne d’Ali Baba, avec des planches et des ou- tils, une sorte de terrain de jeu idéal.» Jérémie «On allait tout casser là bas, on se défoulait.»

Yannick «La semaine, je vivais avec mes sœurs et ma mère dans un univers plus féminin, j’attendais aussi les week-ends pour retrouver Jérémie, je l’entraînais à faire des conneries, c’était un plaisir d’être ensemble.»

« J’ai compris que je n’allais pas vivre avec lui et c’était un peu douloureux. »

Vous en faisiez beaucoup, des conneries?

Jérémie «Mon frère adorait démonter les trucs. Dès qu’il recevait un cadeau, il le démontait. Mais il ne le remontait jamais. Ses potes venaient en moto, ils allaient au collège à Don Bosco à Woluwe, où j’ai été plus tard, je me souviens de sa bande de copains qui arrivaient en Dax, des petites motos qu’ils réparaient. Moi, j’étais le petit frère, j’avais 10 ans, je devais dégager au bout d’un moment.»

Yannick, tu te souviens de la naissance de Jérémie?

Yannick «Oui, je me souviens parfaitement du moment où j’ai vu Édith, la maman de Jérémie, dans la chambre avec mon papa et Jérémie dans un petit berceau. Je me souviens aussi qu’au bout d’un moment, j’ai dû rentrer chez moi sans mon petit frère. J’ai compris que je n’allais pas vivre avec lui et c’était un peu douloureux. Alors j’ai emporté son doudou avec moi, c’était un peu de lui que j’emmenais.»

Qu’est-ce que votre père vous a transmis de plus important?

Jérémie «Une cassette audio qui faisait des bruits de guerre (rires). Gamins, on ouvrait la fenêtre de chez nous avec la cassette à fond et on se mettait à jouer à la guerre.»

Yannick «Oui, il y avait des bruits de mitraillettes, alors on se planquait et on se croyait au combat. Il nous a aussi légué une collection Star Wars, des trucs qu’il achetait d’occasion dans des brocantes, et ça a été nos jouets à tous les deux. À un moment, mon fils Arthur en a hérité et puis c’est arrivé au petit Oscar de Jérémie.»

GAEL en avril

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