Apéro, déco & plat fétiche : Helena Noguerra nous reçoit à sa table

Notre Guest du mois, Helena Noguerra ne cherche pas à entrer dans l’histoire de la gastronomie lorsqu’elle cuisine pour ses amis. Le repas doit être délicieux, ça oui, mais surtout amusant. Photo: Fabrice Mabillot.

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À l’apéro

« Simple : vin blanc, rouge, rosé. J’ai l’impression que ceux qui prennent le blanc (comme moi) cherchent surtout le plaisir de l’ivresse. Les amateurs de vin rouge boivent moins et savourent plus, non ? Sur une pâte feuilletée découpée en triangles, je dépose de la feta ou du fromage de chèvre, du basilic, de la menthe ou de la coriandre. Je roule en minicroissants. Je mets au four, température à pouf. C’est long à faire, mangé en sept minutes, mais les gens aiment. »

Côté déco

« J’aime les nappes blanches brodées, mais je n’ai pas envie de passer ma soirée à avoir peur qu’un enfant écrase une fraise ou que du vin soit renversé. Donc je mets une jolie nappe en lin grise lavable en machine. Je ne la repasse pas, la vie est trop courte ! La déco de mon appart est très chargée, on dirait le mariage d’un Anglais et d’une Gitane : des tentures et des papiers peints fleuris, du rouge pub anglais, de nombreux cadres... »

Ses plats fétiches

« J’ai beaucoup d’amis végétariens ou véganes, je leur cuisine des pâtes avec deux sauces au choix : par exemple légumes et champignons à la crème d’amandes ou de soja. Pour les autres, je réussis pas mal les pâtes aux vongole à la portugaise, c’est-à-dire avec de l’ail et de la coriandre. »

Le cadeau des invités

« J’aime recevoir des fleurs ou... des torchons de cuisine. Je sais, ça surprend. À Noël, quand j’en demande, on me regarde bizarrement. D’autant que je suis féministe et que je n’aimerais pas que mon mari m’offre un appareil électroménager pour mon anniversaire. »

Le plus important: l’ambiance

« Je ne fais pas de grands dîners, j’invite plutôt mes amis proches. Et on mélange les générations, de 25 à 93 ans. Très souvent, on sort une guitare, on fait des Cadavre exquis chantés, on se dessine les uns les autres... Je cuisine bien, mais à mon enterrement, on parlera plus de l’ambiance que de mes recettes. Je passe des CD ou des vinyles. Du coup, il faut se lever pour mettre un autre disque. Je peux remettre la même face de Duke Ellington pendant tout le repas si je n’ai pas le courage de changer. Ces temps-ci, je mets du Chassol, ce musicien qui reproduit dans sa musique les notes des oiseaux ou celles qu’on “chante” en parlant. »

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