(c) Getty Images

3 questions à Alex Lutz, de retour avec « Une Nuit »

Cinq ans après Guy, génial faux documentaire sur un ex-chanteur populaire, Lutz revient devant et derrière la caméra pour raconter une nuit dans la vie d’un homme et une femme (Karin Viard) qui se rencontrent dans le métro. Il nous a accordé une interview à Bruxelles, alors que son film faisait l’ouverture du Briff. Interview: Juliette Goudot.

Comment est née l’idée du film ?

J’ai assisté à une vraie dispute dans le métro entre un homme et une femme. J’ai eu envie d’imaginer une suite à leur rencontre. Que se diraient-ils s’ils passaient la nuit ensemble, à marcher dans Paris ?

C’est un film nocturne : qu’apporte la nuit au cinéma ?

La nuit on se démasque, alors que dans la journée on joue notre rôle d’homme ou de femme. La nuit oblige aussi à une forme d’urgence, on est débarrassé du temps et de l’artificialité, mais cela va finir.

Ce qui me bouleverse, ce sont les moments inattendus, un geste de tendresse dans une dispute...

Pourquoi vouliez-vous réaliser un film sur l’amour, le couple ?

J’ai été très marqué par des moments et des histoires de liens très forts dans des films comme Marriage Story, Qui a peur de Virginia Woolf ? ou Un homme qui me plaît de Claude Lelouch. Ce qui me bouleverse, ce sont les moments inattendus, un geste de tendresse dans une dispute, une inversion du masculin et du féminin, un passage de relais permanent entre l’un et l’autre.

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