Livres: trois nouveautés à glisser sous le sapin pour gâter les littéraires

Fiction, romance, aventure ou faits historiques: quelles sont les préférences de votre ami littéraire? Voici quelques nouveaux livres à lui offrir pour Noël!

Votre ami(e) adore autant les livres que les chocolats et les cosmétiques? Voici nos idées pour régaler les gourmands et quelques pistes pour satisfaire les beautystas!

Ménage et carnaval

Ménage et carnaval

Maria Fernanda débarque à Bruxelles en laissant derrière elle son Brésil natal et ses deux bambins adorés. Elle ne parle que portugais, partage la chambre d’une quasi-inconnue et travaille comme femme de ménage pour envoyer de l’argent à ses enfants. La maison qu’elle nettoie est toujours vide et elle n’a jamais rencontré ses employeurs. Tant pis, son salaire est sur la table tous les matins et Maria Fernanda frotte, dépoussière, lave, repasse et parfois chante pour se donner le moral. Sauf que ses pensées s’agitent aussi vite que son balai et que la solitude amplifie son imagination. Le petit garçon ressemble à son fils Tiago? Monsieur est-il l’auteur des lettres d’amour? Et si Madame était malheureuse? La famille est-elle menacée par la mafia? On aime la veine sociologique et l’ambiance mystérieuse de ce roman qui se dévore comme une nouvelle de Maupassant.

Pour 2018, ça nous inspire...

Qu’à partir de maintenant, on tente de regarder sa ville avec les yeux d’une immigrée et on adresse un sourire à toutes celles et ceux qui se promènent avec l’air inquiet ou perdu.

  • UNE MAISON BRUXELLOISE, VALENTINE DE LE COURT, 160 P., ÉD. MOLS.

Sans cœur

Sans cœur

Ce qui manque à Amédée, c’est un cœur, mais ça, on le sait rapidement et ses parents aussi. En revanche, de quoi manque-t-on réellement quand on n’a ni émotion ni sentiment? C’est la vraie question de cette fiction qui palpite sous la forme de courts chapitres illustrant la vie atypique de son héros. Anecdotes drôles, scènes tragiques, réflexions cruelles, l’existence d’Amédée ressemble un peu à la nôtre, mais l’essentiel est toujours absent. Difficile de rester insensible au style incisif de cette fable philosophique écrite par Michel Goldblat, qui s’est exprimé longtemps dans la publicité et publie son second roman après vingt ans de silence et de réflexion.

Pour 2018, ça nous inspire...

Qu’on devrait s’autoriser à utiliser vraiment notre cœur pour aimer et s’enflammer plus souvent, quitte à souffrir de temps en temps.

  • CE QUI MANQUE À AMÉDÉE, MICHEL GOLDBLAT, 249 P., ÉD. MOLS.

À la vie, à la mort

À la vie, à la mort

Pour son premier roman, la journaliste et dramaturge Myriam Leroy nous fait retomber en adolescence avec une certaine violence. Il faut dire que ses héroïnes, prélevées sur un collège chic du Brabant wallon au milieu des années 90, ne respirent pas l’insouciance, encore moins l’innocence. Ariane et sa complice ne sont pas du genre à collectionner les Bic roses. Les garçons? Elles préfèrent les piéger et les martyriser de leur mépris. L’avenir? Plutôt mourir que devenir une vieille de 30 ans. Sauf que le jeu devient vite dangereux: haines partagées, mensonges, manipulations... La jeune narratrice, qui dissimule les failles de ses origines sociales dans cette amitié empoisonnée, est prête à tout accepter pour rester dans le sillage éblouissant d’Ariane. Satire sociale et roman d’apprentissage inversé, ce récit porte en lui la fureur d’un Orange mécanique au féminin.

Pour 2018, ça nous inspire...

Qu’il faut tout de suite cesser d’idolâtrer nos années de jeunesse parce qu’à y regarder de plus près, nous n’avons aucun intérêt à y retourner.

  • ARIANE, MYRIAM LEROY, 208 P., ÉD. DON QUICHOTTE. (EN LIBRAIRIE LE 4/1.)

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