Travail: voici l’âge auquel on commence à détester son boulot

Métro, boulot, boulot et peut-être dodo. Votre job vous ennuie-t-il? Une équipe de chercheurs britanniques s’est demandée à quel âge on commençait à être malheureux au travail.

Un âge précoce?

« Et toi, ça va le travail? » Si au début, vous répondiez avec enthousiasme et motivation, après quelques années, la magie des premiers mois est redescendue. « Ça peut aller », lâchez-vous avec lassitude. Mais existe-t-il un âge où on commence à détester son travail? C’est ce qu’affirment des chercheurs britanniques.

« Trouve-toi une passion et fais-en ton travail, ainsi tu ne t’ennuieras jamais » vous a-t-on répété pendant toute votre scolarité. Et si le bonheur se trouvait dans la diversité? Selon une étude menée par le cabinet de ressources humaines britannique Robert Half, les employés se laisseraient de leur travail vers... 35 ans. Parmi les 2000 employés sondés, 18% des personnes âgées de plus de 35 ans se déclarent malheureuse au travail. Une statistique qui diminue drastiquement chez les plus jeunes, puisque moins d’un employé sur 10 se sent peu épanoui au boulot. Cette constatation ne s’améliore malheureusement pas avec l’âge: 25% des sondés de plus de 55 ans confient ne pas se sentir appréciés à leur juste valeur. 16 % d’entre eux souffrent de solitude au boulot, puisqu’ils confient ne pas avoir d’amis au travail.

Les raisons évoquées

Comment expliquer ce drôle de phénomène? La plus évidente des raisons: les attentes des travailleurs évoluent avec l’âge. Les employés de plus de 35 ans ont davantage d’attentes que les jeunes qui sont déjà ravis d’avoir leur petit CDI. Autre élément, les travailleurs plus âgés occupent souvent un poste beaucoup plus élevé et ont, ainsi, beaucoup plus de responsabilités. « Il vient un jour où, soit vous n’avez pas assez progressé, soit le travail vous a épuisé, soit vous commencez à vous dire que la famille est plus importante. Alors, vous vous demandez: pourquoi je fais ça ?« , a expliqué Cary Cooper, un chercheur de l’école de commerce de Manchester. Mais ne déprimez pas, les reconversions de carrière existent!

Au travail!

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