Témoignage: « Le jeûne intermittent a résolu mon trouble alimentaire »

Se priver régulièrement de nourriture pendant 16 heures d’affilée est-il vraiment bénéfique ou efficace ? Voire sans risque ? Les avis divergent, même parmi les spécialistes de la nutrition. Découvrez le témoignage de Chris, un enseignant de 45 ans.

« Je ne me prive de rien »

« Depuis l’adolescence, j’ai l’habitude de trop manger. Je suis toujours celui qui termine les plats. J’avais déjà tout essayé, mais c’est plus fort que moi. Il y a six mois,
je pesais 10 kilos de trop. Je n’ai jamais été obèse, mais je me sentais mal dans ma peau. Je consommais beaucoup de sucres rapides, de pain et de pâtes, donc la graisse s’accumulait autour de ma taille. Et j’étais tout le temps fatigué. Le lien avec mes mauvaises habitudes alimentaires était assez évident, et je me suis donc mis à la recherche d’une manière de changer ma façon de manger.

« Je m’alimente pendant maximum 8 heures et je jeûne pendant 16 heures. Je mange ce que je veux, quand je veux, je bois même de l’alcool. »

J’ai entendu par hasard un podcast de l’humoriste américain Joe Rogan qui faisait mention de l’intermittent fasting. Son témoignage m’a intrigué. Il expliquait que de nos jours, les gens surestiment la nourriture. Nous l’associons au luxe et à la convivialité, en oubliant qu’il s’agit en réalité du carburant dont nous avons besoin pour fonctionner. J’ai trouvé très rafraîchissante l’idée de ne plus devoir penser à la bouffe à longueur de journée et j’ai cherché des infos sur le jeûne intermittent. Le lendemain, je m’y mettais. En cinq mois, j’ai perdu un dixième de mon poids corporel. Concrètement, cela signifie que j’absorbe les premières calories de la journée vers 16 heures. Avant cela, je bois de l’eau, du thé et du café noir. Je m’alimente pendant maximum 8 heures et je jeûne pendant 16 heures. Je mange ce que je veux, quand je veux, je bois même de l’alcool. Je ne me prive de rien, mais j’arrête de manger à minuit.

Des conséquences rapides

Dès la première semaine, je me suis senti moins fatigué. Je suis en meilleure forme, plus fort et plus énergique qu’avant. Les gens me demandent souvent si je n’ai pas faim, mais j’ai constaté que la sensation de faim à laquelle on ne cède pas disparaît après un quart d’heure. Je fais du sport sans problème et je fais des efforts intenses l’estomac vide. Je ne me suis jamais senti faible, au contraire. Pendant les heures où on ne mange pas, le corps se repose, puisqu’il n’est pas occupé à digérer. Bien sûr, il faut veiller à absorber suffisamment de calories pendant les 8 heures où on s’alimente. Le corps a besoin de carburant, mais il n’est pas nécessaire de lui en fournir à longueur de journée. Quand vous descendez en voiture dans le Midi de la France, vous faites le plein, mais vous ne vous arrêtez pas à chaque pompe pour remettre un peu d’essence, n’est‐ce pas ? Quand je fais un écart, je le sens immédiatement, j’ai moins d’énergie. Pour ma part, je trouve plus facile de ne pas manger que de manger peu. Chez moi, c’est tout ou rien, et dans mon cas, l’effet sur ma santé est positif. »

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