Alerte flemme: comment arrêter de procrastiner?

Vous êtes de celles qui avez un peu trop tendance à remettre à demain? Rassurez-vous, la procrastination, ça se soigne. Ou pas.

La procrastination est un cercle vicieux. Que faire si vous avez l’impression d’être prise dans cet engrenage vicieux? Nos conseils pour cesser de toujours tout remettre au lendemain!

Vous êtes flemmarde? Grondez vos parents: selon cette étude la flemme serait héréditaire! 

Définissez-vous

Êtes-vous une « procrastinatrice massive » qui laisse la procrastination envahir tous les domaines de son existence ou bien une « procrastinatrice sélective« , qui ne remet au lendemain que des tâches bien déterminées?

Observez-vous

Consacrez une journée à vous observer en train de procrastiner.  Avant: vous constaterez sans doute une certaine pression, allant de pair avec un débat intérieur: vous croyez avoir pris une décision, mais quelque part, vous savez déjà que vous ne la respecterez pas. Pendant: la tension monte, la négociation avec vous-même s’amorce, les excuses et autre sensées permissives se bousculent. Après: vous vous sentez coupable, mais pas assez pour renverser la vapeur. Vous vous dites que demain est un autre jour, où vous ne procrastinerez pas.

Découvrez les mots qui vous aident à procrastiner

À commencer par les « mots prison« : « il faut, je dois, toujours, jamais ». Lorsque vous vous dites « Je dois aller à la salle de sport », vous conférez à une action bénéfique une dimension déplaisante, qui vous en détourne définitivement, explique David Vandenbosch, psychologue, coach et formateur en entreprise. Mieux vaut les remplacer par « il est important, nécessaire, recommandé… » sinon, il y a fort a parier qu’il vous paralyseront. Les « mots tentative » sont également lourds de conséquence: « je vais essayer, tenter, faire de mon mieux… » Arrêter d’essayer, faites!

Hiérarchisez vos procrastinations

Surtout si vous êtes une « procrastinatrice massive », n’espérez pas résoudre le problème du jour dans la minute. Faites la liste de vos sujets de procrastination favoris, en commençant par les grosses casseroles. Puis, pour chacun, cotez sur 10 le niveau de difficulté et le niveau d’impact sur votre vie. Par exemple: faire la compta: difficulté 7/10, impact 9/10, puis portez vos premiers efforts sur le sujet qui présente le niveau de difficulté le plus bas, quel que soit le niveau d’impact.

Exploitez les pistes classiques

La liste, par exemple. Notez tout ce que vous avez à faire et passez chaque tâche au fluo dès qu’elle est accomplie. Le rituel, également. Vous devriez mettre votre comptabilité à jour une fois par semaine, mais vous n’y arrivez pas? Imaginez un petit rituel pour rendre la tentative plus agréable: préparez-vous une tasse de café, croquez un morceau de chocolat… Pensez aussi au système de récompense ou au système « sandwich »: glissez une tâche désagréable entre deux taches agréables. Vous pouvez aussi afficher une devise motivante sur le mur en face de votre bureau, ou coller des post-its avec des formules qui vous encouragent à progresser… »

Et les astuces moins classiques

Transformez la liste des tâches à accomplir en liste des priorités, en inscrivant au premier rang une tâche importante et désagréable, mais pas urgente, comme ranger le grenier, repeindre la cuisine… Lorsque vous aurez envie de postposer une action, vous aurez le droit de le faire, à condition d’accomplir en remplacement la tâche « tête de liste ». Vous y regarderez à deux fois avant de procrastiner. Très utile aussi, la « not to do list » réunissant toutes les activités qui risquent de vous aspirer dans un tourbillon sans fin: la télé, Facebook, un coup de fil à une amie particulièrement bavarde etc. Quant aux tâches qui vous paraissent vraiment insurmontables, découpez-les en petites étapes confortables.

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