Psycho: comment échapper à nos croyances et apprendre à oser?

Vous avez tendance à vous prélasser dans votre zone de confort et à fuir l’inconnu? Les explications et conseils d’Alice de Duve, psychologue.

Le syndrome de l’éléphanteau

Connaissez-vous l’histoire de l’éléphanteau auquel on avait enchaîné la patte à un arbre pour éviter qu’il ne s’enfuie ? Il n’a suffi que de quelques mois pour que l’éléphanteau conclue que son périmètre de vie ne dépassait pas le rayon de sa chaîne. Au bout de ce court délai, l’éléphanteau pouvait être libéré, il ne s’aventurerait plus jamais au delà de cet espace limité.

Cette histoire, c’est celle de la plupart d’entre nous. Nous n’allons pas (ou si peu) au delà de ce qui est défini par notre passé, notre éducation, nos croyances, nos traumatismes. « Je ne serais plus moi si je devenais riche », « l’amour véritable n’existe pas », « le monde est égoïste », « je ne suis pas fait pour les études », « les hommes ne pensent qu’à ça »... Vous avez certainement déjà entendu parler de croyances limitantes. Ces idées, ces certitudes que nous avons à propos de nous, des autres, de la vie en général, au delà desquelles tout nous paraît inaccessible, impossible, interdit.

« On refuse certains cadeaux de la vie -des opportunités, de l’amour, des découvertes,...- parce que, dans les méandres de notre subconscient, nous avons conclu que ce n’était tout simplement pas pour nous. »

Comme l’éléphanteau, nous avons tiré la conclusion que rien n’était possible pour nous au delà du cadre restrictif dans lequel nous avons grandi. Ou si peu. On ose à peine franchir le plafond de bonheur de ses parents. On sort peu de son milieu socio-culturel d’origine. On refuse certains cadeaux de la vie -des opportunités, de l’amour, des découvertes,...- parce que, dans les méandres de notre subconscient, nous avons conclu que ce n’était tout simplement pas pour nous.

Et pourtant, tout est à notre portée. Comme l’éléphanteau, si nous cessions de donner crédit à ces croyances limitantes, nous serions libre d’être, de faire et d’avoir tout ce que nous voudrions. Les seules limites que nous avons sont celles du mental.

Posez-vous les bonnes questions!

Que pensez-vous de vous ? des autres ? de votre vie ? Ces pensées limitent-elles l’horizon de vos possibilités ? Et si ce n’était finalement que des idées, des conclusions erronées basées sur des expériences obsolètes ? Tout, absolument tout ce que l’Homme a créé, a commencé par la conscience de cette chose. Plutôt que de penser à ce que vous ne voulez plus, et si vous pensiez à ce que vous voulez réellement et profondément ? Et quel est le pas, aussi petit soit-il, que vous pouvez faire aujourd’hui qui vous rapproche ne fût-ce qu’un tout petit peu de votre objectif ? En choisissant de nourrir de nouvelles pensées quelques minutes par jour, vous commencez déjà à changer votre cadre de référence. Ce peut être votre premier pas d’un changement sans limites.

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