Témoignage: « Grâce à mon chrono-nutritionniste, j’ai enfin arrêté le sucre »

Certaines rencontres changent une vie. Notre témoin a un jour poussé la porte d’un spécialiste qui lui a redonné confiance en son corps et en elle-même. Par Myriam Leroy. Photo: Liesbet Peremans.

TRANSFORMÉE PAR MON CHRONO-NUTRITIONNISTE

Béa Ercolini, fondatrice du cercle féminin BEABEE et de l’ASBL Touche pas à ma pote, a arrêté le sucre avec le Dr Raphaël Blairvacq.

«C’était il y a dix ans, au mois de juillet. J’étais submergée de boulot et je devais me résoudre à ne pas partir en vacances pour pouvoir accomplir tout ce qui figurait sur ma to-do list. Il me fallait compenser. Je me suis demandé ce dont j’avais vraiment envie, à part ça. Et en passant devant la vitrine d’une pharmacie, j’ai aperçu une pub où une fille ôtait sa graisse comme elle aurait enlevé son jeans. Je me suis dit que c’était ça que je voulais: retrouver ma taille 38. J’étais passée au 42 suite à un accident et, il faut bien le dire, un mode de vie pas très sain.

Quelqu’un m’a parlé d’un médecin qui avait écrit un bouquin sur la chrono-nutrition et je suis allée le voir dans son cabinet à Bruxelles. Ce docteur Blairvacq a changé ma vie. Il m’a auscultée, fait une prise de sang et mis en évidence le fait que j’avais une glycémie vacillante. C’est-à-dire que quand je mange sucré, j’ai une montée de sucre dans le sang suivie d’une descente vertigineuse: une hyper puis une hypoglycémie.

Tout cela m’avait menée à un rapport compulsif au sucre, un peu comme une alcoolique. J’en mangeais trop et j’étais instable émotionnellement. Le docteur Blairvacq m’a dit: “C’est pas compliqué, il faut arrêter.” Il estimait que pour moi, le sucre raffiné, c’était du poison. Je l’ai donc fait, j’ai arrêté, du jour au lendemain. Un no sugar challenge, dix ans avant tout le monde.

« C’est dans ma nature de tout faire à fond sans me retourner, sans rien regretter. »

J’ai toutefois gardé l’alcool, avec modération, et les fruits. Et, sur les conseils du médecin, je me suis mise à manger dissocié. L’idée, c’est de ne pas ingérer de glucides en même temps que des lipides: si tu veux te faire une assiette de pâtes à la sauce bolognaise, soit tu manges les pâtes, soit tu manges la sauce.

À table, je suis donc devenue quelqu’un de relativement insupportable — pour les autres (rires). Mais ce n’est finalement pas un régime très compliqué à mettre en place: quand je commande un steak au restaurant, je demande juste des légumes plutôt que des frites en accompagnement. Et puis c’est dans ma nature de tout faire à fond sans me retourner, sans rien regretter.

J’ai perdu 12 kilos, j’ai récupéré mon 38. Et surtout, mon énergie est remontée en flèche. Je me sens plus résistante, notamment au stress. Ces six derniers mois ont toutefois été un peu plus compliqués d’un point de vue alimentaire, parce que j’avais un nouveau compagnon qui ne comprenait pas, au début, pourquoi je m’imposais tout ça. Il me disait: “Mais enfin, vas-y, mange un peu de chocolat!”

« Il y a des gens qui ont une force morale suffisante pour agir sur leur corps mais moi, j’aime m’assurer que j’ai bien à bord tout ce qui est nécessaire. »

Un jour, j’ai cédé, j’ai accepté pour manger le meilleur cheesecake de Brooklyn. Et j’ai été infernale toute la journée. Le sucre me transforme en gremlin, comme quand on verse de l’eau sur un mogwaï après minuit (rires). Je suis retournée chez ce médecin plusieurs années de suite pour contrôler ma glycémie, pour m’assurer de stabiliser mon poids, mais maintenant, je vole de mes propres ailes.

Je m’alimente plus sainement, je fais du sport (pilates et Body Tech) deux fois par semaine et depuis longtemps maintenant, je me supplémente, notamment en hormones. Je suis hypo-thiroïdienne, comme toutes les femmes de ma famille. Je voudrais citer, pour cet aspect-là, les docteurs Marc Naett et Didier Van Bruyssel, qui font office de coachs. Il y a des gens qui ont une force morale suffisante pour agir sur leur corps mais moi, j’aime m’assurer que j’ai bien à bord tout ce qui est nécessaire.»

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