Alex & Marie se sont rencontrés sur Tinder la veille du confinement

La vie peut se mettre sur pause, mais pas l’envie de tomber amoureux. Nos témoins se sont rencontrés en pleine période de lockdown. Photos: Rebecca Fertinel.

Des débuts hors du temps

ALEX (28 ANS) « J’ai tout de suite remarqué son profil. Marie est une jolie femme, journaliste de voyages, j’avoue que ça m’a titillé. J’imaginais une aventurière qui est allée partout dans le monde. »

MARIE (32 ANS) « Sur sa photo de profil, Alex avait l’air d’un mec charmant, au bon cœur. Il m’intriguait. Il avait vécu plus d’un an à l’autre bout du monde et, outre les voyages, il aimait la culture, l’architecture et la bonne bouffe. Très vite, nous avons eu envie de nous rencontrer, mais le boss d’Alex était malade, il avait peut-être la Covid. Il nous a semblé plus raisonnable de postposer notre premier rendez-vous. Dans ma bulle, j’avais ma maman, mon oncle et ma tante, et je ne voulais leur faire courir aucun risque. Je respectais très scrupuleusement les règles. C’était la période où on ne savait encore rien, c’était très anxiogène. Alors les deux premières semaines, nous nous sommes juste appelés au téléphone. Pendant des heures et des heures. »

ALEX « L’idée était qu’on reste tous les deux chez nous pendant deux semaines pour pouvoir nous voir ensuite en toute sécurité. Une sorte de quarantaine volontaire, quoi. En fait, c’est une bonne manière de créer une base solide. Au téléphone, on a une idée de qui est l’autre, bien mieux qu’en échangeant des messages. C’était comme si nous avions rendez-vous tous les soirs. On a très vite vu que nous avions les mêmes valeurs. »

« À la fin de notre troisième rendez-vous, il m’a demandé — corona oblige ! — l’autorisation de m’embrasser. J’ai trouvé la situation cocasse. »

MARIE « Quand nous nous sommes enfin rencontrés en vrai, nous avons appliqué la règle du mètre et demi de distance pendant trois rendez-vous. J’étais plus stricte qu’Alex. Quand il s’approchait trop sans faire attention, je reculais un peu (rires) ! Ensuite, il a pu entrer dans ma bulle. À la fin de notre troisième rendez-vous, il m’a demandé — corona oblige ! — l’autorisation de m’embrasser. J’ai trouvé la situation cocasse. »

ALEX « À partir de ce soir-là, je n’ai plus jamais dormi chez moi. Nous sommes conscients que l’année écoulée a été un enfer pour plein de gens, mais pour nous, c’était le paradis. Il n’y avait pas un chat dans la rue, la ville était à nous. Nos rendez-vous n’étaient jamais banals. On achetait un jeu de pétanque et on sortait avec une bouteille de rosé. À un moment donné, nous sommes même allés donner du sang, c’était une des rares choses autorisées à deux. »

MARIE « Avec le lockdown, nous nous sommes rapprochés beaucoup plus rapidement que nous ne l’aurions fait à un autre moment. D’habitude, je suis beaucoup à l’étranger, tandis que là, nous pouvions être ensemble tout le temps. Nous rêvions tous deux d’un partenaire pour la vie, cela ressortait clairement de nos discussions. Nous avons chacun l’exemple magnifique de nos parents, qui sont hyper unis. »

ALEX « Alors de plus en plus proches, nos amis et connaissances n’étaient pour ainsi dire au courant de rien. Nous ne sommes pas très actifs sur les réseaux sociaux, nous avons publié très peu de photos. Mais là, ça fait un an que nous sommes en couple et nous venons d’acheter une maison. »

MARIE « Tout est si facile entre nous. Je pense que nous allons être heureux ensemble pour le reste de nos jours. »

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