Apéro, recette fétiche: Salvatore Adamo nous invite à sa table!
Ce n’est pas parce qu’en cuisine, Salvatore Adamo est « juste capable d’aller se faire cuire un œuf » (dixit) qu’il n’a pas son avis sur une soirée chez lui réussie.
Son apéro parfait
« Nicole est champagne et moi, vin rouge. En pessac-léognan, les grands vins comme les plus accessibles offrent une magnifique plénitude. J’adore aussi le Château Pavie. Je prenais un doigt de whisky avant de savoir que ce n’était pas bon pour la voix. Je raffole du boudin blanc — chaud ! — et du hareng norvégien aigre-doux. »
Partie remise
« Une soirée réussie ? Quand tout le monde est souriant. Dernièrement, avec l’enregistrement de mon album et les concerts, j’ai l’impression d’abuser de mes amis parce qu’on se promet de se revoir et je suis toujours obligé de remettre. Heureusement qu’ils comprennent ! »
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On vous offre?
« Ouh, je ne vais pas commencer à dire ce que je veux recevoir ! Des fleurs, des friandises, du chocolat... Je ne veux surtout pas qu’on se croie obligé d’apporter quelque chose. Surtout qu’on soit à l’aise ! »
Quand ça parle football à gauche et art à droite, tout m’intéresse et j’ai envie d’intervenir des deux côtés
Le bon nombre
« Huit, c’est déjà limite. Au-delà, ça devient un banquet, c’est dilué. Quand ça parle football à gauche et art à droite, tout m’intéresse et j’ai envie d’intervenir des deux côtés. Ou alors faisons un walking diner, où chacun peut aller chez l’un et vers l’autre. »
Et le timing?
« Nos dîners commencent vers 20 h, avec l’apéritif au salon, où nous avons un comptoir de bar. On discute dans les canapés et on passe à table vers 20 h 45. Bien sûr, entre amis, on aborde nos soucis... mais à un moment, ça devient de la joie. Une bonne soirée finit vers 23 h 30-minuit. »
Il y a pâtes... et pâtes!
« C’est ma femme qui cuisine, et très bien. Elle tient ça de sa maman, française, qui me gavait de plats extraordinaires. La seule chose que je ne comprenais pas, c’étaient ses pâtes au sucre ! Je les préfère alla norma (aubergines, ricotta, basilic) ou aux sardines beccafico (pignons, raisins secs), comme à Comiso, en Sicile, où je suis né. »
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