Maria Del Rio: « J’ose être cette Maria qui ne demandait qu’à être réveillée »

Si notre GAEL Guest du mois Maria Del Rio a confiance dans la vie, c’est parce que sa devise ne lui a jamais fait défaut. Quatre exemples à l’appui.

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« C’est toujours un mal pour un bien »

« Cette phrase s’est chaque fois avérée juste dans ma vie. Toute épreuve qui m’a semblé insurmontable à un moment donné, qui m’a fait pleurer, rager, qui m’a empêchée de dormir, a fini un jour par m’amener quelque chose de positif. Même ma séparation, il y a six ans... J’avais vraiment l’impression de ne faire qu’un avec cette personne, et quand ce “un” s’est coupé en deux, ça a été terrible. Le précipice. Je n’en serai d’ailleurs jamais totalement guérie. Mais je sais que grâce à ça, j’ai pu me retrouver face à moi-même, évoluer, oser des choses professionnellement, comme être sans filtre à la radio.

« Quand on est en symbiose, on se suffit peut-être trop à deux. »

Quand je suis dans la déconne pure, je n’ai plus peur que mes propos soient mal interprétés. J’ose être cette Maria qui ne demandait qu’à être réveillée. Après ma séparation, beaucoup de gens m’ont dit qu’ils m’avaient retrouvée. J’ai aussi réappris à m’intéresser aux autres. Quand on est en symbiose, on se suffit peut-être trop à deux. J’ai redécouvert des amis, je m’en suis fait de nouveaux. Lorsqu’à 26 ans, un producteur de théâtre m’a menacée : “Tu couches avec moi ou tu n’iras plus nulle part dans ce métier”, j’ai d’abord été pétrifiée. Mais ensuite, cela m’a poussée à élargir mes horizons professionnels : sans ce mec, je n’aurais pas contacté la RTBF et RTL, et je n’aurais jamais eu ce parcours en radio et en télé.

« Mon fils, avec sa personnalité très particulière, se construit remarquablement, avec ce qui est devenu une force chez lui ».

Un jour, l’école m’a appelée pour me dire que mon fils Diego, 13 ans, présentait “une petite différence”. En fait, il est à haut potentiel, avec tous les avantages, mais aussi les difficultés que cela peut engendrer. J’ai eu très peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir comment gérer un enfant comme ça. Eh bien, cette différence m’a appris à être une maman très à l’écoute, à me battre. Je me suis beaucoup informée, à travers des bouquins, des rencontres. Et aujourd’hui, mon fils, avec sa personnalité très particulière, se construit remarquablement, avec ce qui est devenu une force chez lui. Je suis heureuse qu’il revienne avec de méga bonnes notes et qu’il en soit fier, pas comme moi qui étais gênée de mes bons points. Ces enfants ont des facilités énormes, mais ils rencontrent des difficultés, sociales par exemple. Dans ces cas-là, ils baissent très vite les bras. Je mets toute mon énergie à lui apprendre à aller au-delà, à être confiant. Et nous vivons des moments magiques tous les deux. Quand ma sœur est partie vivre loin, il y a trois ans, ça m’a terrifiée. Et pourtant, on ne s’est jamais autant découvertes qu’à travers nos messages à distance. Nous qui avons toujours été très pudiques dans nos effusions (alors qu’on est très tactiles), quand on se retrouve, on se serre comme on ne se serait jamais serrées.»

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