Exclu: on a rencontré la styliste officielle de Kate Middleton

Après douze ans chez Vogue, Virginia Chadwyck-Healey pensait se retirer dans la campagne anglaise pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Avec un petit interlude plus mouvementé quand elle est devenue la styliste de Kate Middleton. Par Lene Kemps.

QUI EST VIRGINIA CHADWYCK-HEALEY?

Virginia Fraser (39 ans) est la fille du troisième lord Strathalmond. Elle est mariée à Oliver Chadwyck-Healey et ils ont trois enfants : Nancy, Maggie et Walter. Ginnie, comme on l’appelle, a passé douze ans chez Vogue et dirige maintenant une société de stylisme et de consultance. Elle travaille pour des clients tels que Ralph Lauren, Louis Vuitton et Church’s. Elle promeut l’achat durable et reste fidèle à son propre style.

 

 
 
 
 
 
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DANS LE PLACARD DE KATE

« C’est vraiment comme dans Le diable s’habille en Prada ? » Cette question, Virginia — Ginnie pour les intimes — Chadwyck-Healey a dû l’entendre prononcer un nombre incalculable de fois au cours des douze années où elle a travaillé pour le Vogue britannique. Depuis quelques années, c’est plutôt : « Qu’est-ce que ça fait d’habiller Kate Middleton ? » À la première question, la styliste a toujours répondu non. « Les gens supposent que l’on se comporte d’une certaine manière lorsqu’on travaille chez Vogue, mais j’y ai rencontré des collègues vraiment adorables et je m’y suis fait des amis pour la vie. Certaines personnes jouaient à la diva ? Oui, parfois. C’était énervant ? Non. Le couloir du bureau ressemblait-il à un défilé quotidien de tenues impressionnantes ? Bien sûr. Et c’est comme ça que ça doit être. Après tout, c’est Vogue, la Bible de la mode. » La réponse à la deuxième question est plus réservée : « Je ne peux ni ne veux en parler. Tous mes clients ont le droit de conserver leur part de vie privée. » Quand on insiste un peu, Virginia Chadwyck-Healey accepte de révéler que l’actuelle princesse de Galles est née avec un sens inné du style et une belle silhouette. « Elle a besoin de peu de conseils pour sublimer ses apparitions publiques. » Alors si vous avez une idée préconçue de ce à quoi devrait ressembler une journaliste de Vogue devenue styliste royale, Ginnie Chadwyck-Healey va vous faire revoir votre copie.

Quand j’ai googlé votre nom, des tonnes de photos sont apparues. Qu’est-ce
que ça fait de se voir dans la presse internationale ?

« Cela reste étrange. Vous n’êtes jamais vraiment préparé à ce que les journaux s’intéressent à ce que vous faites. On ne s’attend pas à devenir une célébrité. On me reconnaît parfois au supermarché, quand je jongle entre les courses et les enfants, et ça me surprend toujours. »

« Ce qui m’a sauvée, c’est d’être Madame Tout-le-Monde : une mère de trois enfants, avec un travail et des factures à payer »

Quand vous êtes devenue l’une des stylistes de la famille royale, l’intérêt du public et des médias a dû être énorme.

« Je n’étais pas censée dévoiler mon nom. Dans cette position, il va de soi que vous devez rester en retrait, à la fois discrète et respectueuse du membre de la famille royale que vous habillez. Il est interdit de parler de ce travail avec quiconque. J’étais en phase avec cette règle. C’est donc malgré moi que mon nom est apparu dans la presse. J’étais en week-end avec mon mari. Nous avions prévu de nous couper de tout. C’est tout le contraire qui s’est produit. Depuis, les choses se sont calmées. Ce qui m’a sauvée, c’est d’être Madame Tout-le-Monde : une mère de trois enfants, avec un travail et des factures à payer. Je pense que ma vie est formidable, mais elle n’a rien d’une saga qui tient les gens en haleine. »

 

 
 
 
 
 
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Avez-vous été flattée par les compliments sur la manière dont vous avez modernisé le look de Kate ?

« La duchesse — maintenant la princesse — était déjà très chic avant mon arrivée. Elle a un sens inné du style et sa silhouette est parfaite. J’admire la façon dont elle ose combiner des marques et des styles très différents. Elle pourrait se permettre de ne porter que des pièces sur mesure, mais elle est toujours à la recherche de nouvelles marques. Elle aime aussi mixer le cher et le moins cher. Notre collaboration est maintenant terminée, mais elle s’en sort très bien sans moi. »

Vous-même appartenez à la noblesse. Cela signifie-t-il quelque chose dans votre vie ?

« Nous ne vivions pas dans le luxe, mais j’ai reçu une bonne éducation, avec une mère toujours à mes côtés. J’étais dans une école privée, avec une piscine et des déjeuners sains tous les jours. En tant qu’enfant, vous ne réalisez pas à quel point c’est un privilège. C’était juste notre réalité. Pour le reste, mon milieu ne m’a ouvert aucune porte. Je me souviens que mon père disait : “Si tu veux travailler dans la mode, je ne peux pas t’aider. Je pourrai donner quelques contacts dans le monde bancaire à tes frères, mais je n’ai rien pour toi.” Avec le recul, je n’aurais pas voulu qu’il en soit autrement. Je ne considère pas que tout m’est acquis. Comme tout le monde, mon mari et moi parlons des factures énergétiques de plus en plus élevées. Nous avons par exemple décidé de ne plus utiliser de sèche-linge pour faire des économies. »

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