Belles rencontres, idées cadeaux et relooking de fêtes: le GAEL de décembre est là!

Faites le plein d’idées cadeaux, de bonnes adresses, d’inspiration et de belles (et belges) rencontres avec votre GAEL de décembre, spécial fêtes de fin d’année!

À la rencontre de Charlotte Abramow et Pierre de Maere

J’ai une grande tendresse pour les artistes belges en couverture­: la photographe poétique et engagée Charlotte Abramow, dont vous connaissez les clips Je veux tes yeux et Balance ton quoi d’Angèle, et le chanteur-compositeur Pierre de Maere, qui a fait rouler les ‘r’ et les octaves sur toutes les radios en 2023 jusqu’à une Victoire de la musique, catégorie Révélation masculine. Ce jour-là, Charlotte arrive en Eurostar depuis Paris, où elle vit, avec dans sa valise des robes qui lui iront d’office pour le shooting, au cas où. Quand on a l’habitude de gérer des projets visuels, passer de l’autre côté de la lentille est un sacré exercice de lâcher-prise. Lorsque notre styliste lui propose d’enfiler cette magnifique vesterobe Saint Laurent, avec rien en dessous… Charlotte demande un temps de réflexion. Et joue le jeu­!

Chose rare avant un shooting, c’est autour d’un hamburger-frites que les deux artistes font connaissance. Ils semblent si dépités que la mayonnaise manque à la commande qu’on va sonner chez les voisins pour un pot de dépannage.

Les attentions et l’élégante légèreté de Pierre y sont pour quelque chose, je crois. Dès son arrivée au studio, après cinq heures de route depuis Nancy, où il chantait la veille, le sympathique dandy emballe toute l’équipe, serrant la pince à chacun­: «­Pierre, enchanté­! Pierre, ravi­!…­» Chose rare avant un shooting, c’est autour d’un hamburger-frites que les deux artistes font connaissance. Ils semblent si dépités que la mayonnaise manque à la commande qu’on va sonner chez les voisins pour un pot de dépannage. Reconnaissance éternelle­!

L’échange continue joyeusement pendant le maquillage et couvre le son du sèche-cheveux qui dessine de grandes boucles à Charlotte. Pierre, sûr de ses goûts lui aussi, accepte un coiffage wet look «­qu’il n’aurait pas choisi d’emblée­». Poliment dit... Il y a, je pense, quelque chose de typiquement belge dans leur professionnalisme qui ne se prend pas le melon. Face au photographe, Pierre, à l’aise, blague et varie les poses. Charlotte, moins habituée, n’en perd pas sa contenance pour autant, ni son humour. Elle relève la tête, féministe et un brin surréaliste, juchée sur le tabouret qui réduit l’écart de tailles et chaussée de babies bien trop grandes.

Après le shooting, je reconduis Pierre dans son Brabant wallon natal. Il doit diffuser son dernier clip sur les réseaux­: «­Je fais le cassos quinze minutes, mais après on discute­!­» Ce qu’il fera avec une spontanéité, une intelligence et un optimisme qui me laisseront complètement sous le charme. Quelle joie de boucler ainsi l’année avec deux jeunes qui donnent autant envie de croire en l’avenir­!

Bonne lecture,

Anne-Sophie Kersten, rédactrice en chef

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