BD, roman: 6 nouveautés littéraires qui vont ravir les fans de lecture

Besoin de vous évader après ces semaines de confinement? Découvrez les nouveautés littéraires sélectionnées avec soin par notre journaliste Paloma de Boismorel.

Envie de changer de carrière ou de booster votre confiance en vous? La rédac’ vous a sélectionné les meilleurs best-sellers pour vous motiver à changer de vie!

J’AURAIS VOULU FAIRE DE LA BANDE DESSINÉE

Entre la BD et la musique, longtemps son cœur a balancé. Philippe Dupuy, auteur et dessinateur, s’est forgé depuis une identité bien à lui dans le monde du 9e art avec des albums mêlant les genres et les pratiques artistiques. Dans ce nouvel ouvrage, il explore les ressorts de la création à travers une longue conversation en dessins avec deux artistes de la musique : le pianiste de jazz Stephan Oliva et le compositeur-interprète Dominique A. L’occasion d’une réflexion enrichissante sur les mystères de l’inconscient créatif.

  • J’AURAIS VOULU FAIRE DE LA BANDE DESSINÉE, PHILIPPE DUPUY, 88 P., ÉD. FUTUROPOLIS.

ÉTÉS ANGLAIS

Premier tome d’une saga en 5 volumes qui suit les tribulations de la respectable et riche famille Cazalet à travers 3 générations, le roman nous offre une plongée historique dans l’Angleterre du 20e siècle. Si l’écriture et le sujet paraissent un tantinet classiques dans les premières pages, on se laisse vite envoûter par la virtuosité d’Elizabeth Jane Howard, qui parvient à se glisser dans les pensées les plus intimes de chacun de ses personnages. Enfants, parents, amis et domestiques, rien n’échappe à la plume malicieuse et sociologique de cette romancière dont les livres (pour certains adaptés par la BBC) sont devenus des classiques en Grande-Bretagne.

  • ÉTÉS ANGLAIS, ELIZABETH JANE HOWARD, 560 P., ÉD. LA TABLE RONDE.

Le défi

Sur une île grecque baignée de soleil, Julian, un jeune homme fougueux d’origine britannique, est confronté aux dilemmes politiques de l’indépendance tandis qu’Eve, la femme qu’il aime, tente de le soumettre à ses caprices. Outre ses qualités littéraires et sensuelles, ce roman en cache un autre encore plus brûlant, celui de la passion amoureuse de Vita Sackville-West pour une femme mariée avec laquelle elle s’est enfuie pendant quelques mois, abandonnant réputations et maris.

  • LE DÉFI, VITA SACKVILLE-WEST, 424 P., ÉD. AUTREMENT.

PROPRIÉTÉS PRIVÉES

Notre fils, notre meilleure amie, notre facteur, notre père ou notre voisine nous met en rage ? À force de tourner en rond, le confinement a généré des effets secondaires insoupçonnés sur nous et sur notre entourage. Heureusement, le dernier ouvrage de la romancière américaine Lionel Shriver nous aide à mettre le doigt là où ça fait mal. De longueurs variables, ses douze nouvelles pointent avec une clairvoyance impitoyable une panoplie de travers agaçants et de situations ambiguës. Leur point commun ? Cet implacable instinct de « propriétaire » qui pousse chacun à revendiquer des droits parfois insensés et contradictoires. Pourquoi il faut le lire ? Pour sa dose d’autodérision et de lucidité quand la bienveillance est à bout de souffle.

  • PROPRIÉTÉS PRIVÉES, LIONEL SHRIVER, ÉD. BELFOND.

La mère morte

Certaines femmes n’ont pas le droit de vieillir, encore moins de mourir. Et pourtant, en quelques mois, Blandine de Caunes a dû se séparer de celles qui comptaient le plus dans sa vie. Féministe mondialement reconnue, sa mère Benoîte Groult avait fait de sa liberté et de son impertinence ses meilleures armes contre le patriarcat. Sa fille Violette, 36 ans, elle-même mère d’une petite fille, avait encore longtemps à vivre et à écrire. L’une a perdu la tête et a rapidement sombré dans la démence tandis que l’autre a disparu brusquement dans un absurde accident. Que faire face à l’irréparable ? Se souvenir bien sûr, mais surtout mettre des mots concrets pleins de tendresse et d’humour sur ce qui était et ce qui reste. Pourquoi il faut le lire ? Pour la justesse de ce roman autobiographique qui témoigne avec courage (et parfois drôlerie) des zones grises de la vie que sont la vieillesse et le deuil.

  • LA MÈRE MORTE, BLANDINE DE CAUNES, ÉD. STOCK.

KIM JIYOUNG, NÉE EN 1982

En apparence, tout est normal dans la vie de Kim Jiyoung. Un prénom ordinaire, un mari qui travaille beaucoup, un baby-blues après la naissance de sa fille, des études de communication et un appartement dans la banlieue de Séoul. Du jour au lendemain, la jeune femme de 35 ans se met pourtant à parler avec la voix d’autres femmes. Envoûtement ? Jeu ? Démence ? En reprenant période par période l’existence de Kim, se déploient peu à peu les racines d’une injustice profonde et presque inaudible.
Un premier roman féministe qui a créé la polémique dans une Corée moderne où l’égalité homme-femme est ouvertement revendiquée. Pourquoi il faut le lire ? Malgré
une écriture basique, cette fiction coréenne touche à l’universel en révélant les sacrifices secrets mais concrets que font encore quotidiennement les femmes dans nos sociétés libérales.

  • KIM JIYOUNG, NÉE EN 1982, CHO NAM-JOO, ÉD. NIL.

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