50 nuances de paradis: escapade de rêve aux Maldives

On peut encore rêver les yeux ouverts. Au milieu de l’océan, cette oasis tropicale et ses quelque 1 200 petites îles idylliques vous plongent dans l’univers des resorts de luxe et des beautés sous-marines. Par Margaux Vandamme, avec la collaboration de Charlotte Versele.

Tout plaquer pour s’envoler vers une île paradisiaque ? Difficile de trouver meilleur plan après une période stressante comme celle que nous avons traversée. C’est donc avec grand plaisir que je laisse derrière moi la grisaille de la Belgique et les soucis personnels et m’envole confortablement avec Qatar Airways pour dix heures environ jusqu’à Malé, la capitale des Maldives, au milieu de l’océan au Sud de l’Inde. Dès la sortie de l’avion, au contact de la chaleur tropicale, je sens déjà les soucis s’éloigner...

LUXE VERSUS LOCAL

De l’aéroport, nous naviguons en hors-bord jusqu’à Thinadoo, la première destination de notre voyage. Dans un pays composé d’eau à 99 %, les bateaux et les hydravions servent de taxis. Les îles des Maldives sont regroupées en 26 atolls : des îles coralliennes en forme d’anneau entourées de récifs et de lagons. Seules 200 îles sont habitées et environ 150 sont des lieux de villégiature, chacune avec un caractère unique. Bien que les Maldives soient principalement connues comme destination de lune de miel, cela semble changer depuis quelques années. En plus de certains des meilleurs complexes hôteliers au monde — souvent une bulle de luxe bienheureuse, mais avec une ambiance plutôt internationale —, vous pouvez désormais découvrir une autre facette de ce coin de paradis grâce aux maisons d’hôtes et aux hôtels des îles locales.

Le boutique-hôtel Plumeria sur Thinadoo en est un bon exemple. Ici, je regarde les palmiers qui se balancent et une mer bleu azur, l’après-midi je passe directement de la plage à la jungle et cinq minutes plus tard, je me retrouve dans des ruelles où des villageois m’accueillent chaleureusement. En tant que touriste, il est préférable de tenir compte de certaines sensibilités sur les îles où vit la population musulmane : l’alcool y est banni et on ne peut pas flâner où bon nous semble en bikini ou en maillot de bain — pour cela, il y a ce qu’on appelle des « plages de bikini » près de l’hôtel. Une maigre contrainte, à mes yeux, qui ne nous empêche pas de goûter pleinement à la chaleureuse hospitalité des habitants !

DÉTENTE ET ADRÉNALINE

Dès le premier matin, nous avons droit à une expérience unique : un petit-déjeuner sur un banc de sable. Le sable d’or blanc scintille sous le soleil et sur des kilomètres devant nous, nous ne voyons ni terre ni âme qui vive... Le cadre est époustouflant ! Sous nos pieds nus, de minuscules crabes jaillissent parmi les coquillages et morceaux de corail pétrifié, nos seuls compagnons du moment. Avant que le soleil ne tape trop et qu’il ne nous faille retourner à l’hôtel, nous faisons un rapide mais délicieux plongeon dans l’eau bleu ciel qui entoure le banc de sable.

Le reste de la journée se passe comme on imagine que doivent être des vacances aux Maldives : farniente sur la plage, snorkeling près du « house reef », rêvasseries sous un palmier... Bref : le mode détente à son apogée. En fin d’après-midi, je me décide à sortir de mon hamac pour aller me promener dans le village tout proche. La prière vient de se terminer : les hommes sortent de la mosquée et déposent à la porte leur tapis de prière coloré soigneusement enroulé. Des enfants courent dans la rue, ignorant leurs mères qui les appellent pour le dîner. Je suis complètement gagnée par l’atmosphère décontractée de l’île.

Au coucher du soleil, nous reprenons la mer, mais cette fois pour pêcher. Quand le capitaine sort un poisson-chirurgien aux superbes couleurs au bout de seulement dix minutes, on se sent confiants : on devrait pouvoir le faire aussi, non ? Mais après une heure et demie de tentative vaine et une bataille — perdue — contre un barracuda particulièrement vicieux, je me sens nettement moins sûre de moi. Rien cependant, au milieu de l’océan Indien et sous un immense ciel étoilé, qui puisse entacher ce sentiment de plénitude. Tout à coup, ma ligne tire. L’adrénaline monte et à ma propre surprise, je sors de l’eau un barracuda ! Il finira dans notre assiette le soir, lors d’un délicieux repas que nous dégusterons cette fois encore les pieds dans le sable.

Découvrez cet article en intégralité dans le GAEL de janvier, disponible en librairie.

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