Semaine de la migraine: non, ce n’est pas « juste un mal de tête »
La septième édition de la « Semaine de la migraine » a lieu du 14 au 19 mai. 1 Belge sur 5 souffre de migraines au cours de sa vie. Et bien souvent, cette maladie pousse ceux qui en souffrent à se sentir coupables; c’est en tout cas ce que démontre une grande enquête sur le sujet – et certains chiffres risquent de vous surprendre...
Les chiffres qui sensibilisent
Dans le cadre de l’enquête (menée par l’entreprise GSK), publiée à l’occasion de la Semaine de la migraine, 1000 personnes « migraineuses » ont été interrogées. Voilà quelques uns des chiffres les plus frappants:
- 1 Belge sur 5 souffre de migraine au cours de sa vie.
- 1 sur 3 doit annuler des activités en raison de cette maladie.
- 40 à 60% se sentent coupables envers les personnes impliquées.
- 1 sur 3 (29%) des personnes ayant des enfants manquent occasionnellement des activités avec les enfants.
- Près de 2 sur 3 (62%) se sentent coupables à ce sujet.
- 30% des migraineux avec des partenaires et / ou des enfants ont parfois le sentiment d’abandonner leur famille s’ils manquent des activités.
- Environ 2 Belges sur 5 (38%) qui souffrent de migraines se sentent coupables envers leurs collègues s’ils ne peuvent pas finir leur travail à cause des migraines.
- Plus les gens souffrent de migraine, plus l’impact sur le bien-être est grand et plus le sentiment de culpabilité est important.
- 34% aimeraient que leur entourage apporte plus de compréhension.
- La maladie est plus fréquente chez les femmes que chez les hommes.
- Une grande majorité des patients qui souffrent de crises de migraine chaque semaine indiquent que la maladie pèse sur la qualité de vie.
- Plus de la moitié (51,1%) pense que le trouble a une influence sur l’amour et la vie sexuelle.
- Près de 40% des parents ont le sentiment de ne pas remplir leurs devoirs de parents.
- Près de 60% disent ne pas passer autant de temps avec les enfants qu’il le souhaiterait.
- 40,5% croient que les crises de migraine hebdomadaires affectent les opportunités de carrière.
Une « maladie invisible »
En outre, les patients ont souvent du mal à parler de leurs migraines. La moitié des personnes souffrant de cette pathologie indiquent qu’elles préféreraient en parler avec d’autres seulement si elles ne peuvent vraiment pas faire autrement. 1 personne sur 5 se sent gênée quand elle en parle. Un tiers ne veut pas être un fardeau pour les autres. Chez les personnes avec des enfants qui souffrent de migraines chaque semaine, plus de la moitié d’entre eux tentent de cacher les migraines à leurs enfants.
Autre difficulté: chez les personnes qui connaissent mal le sujet, le malentendu est souvent important en raison de l’invisibilité de la maladie. 1 migraineux sur 5 se reconnaît dans les situations qui se réfèrent à des expériences d’incrédulité, d’incompréhension ou de préjugés concernant leur situation. 1 sur 2 s’accordent à dire que l’invisibilité de la migraine est un facteur important de ce manque de compréhension. 34% des personnes souffrant de migraine aimeraient que leurs proches montrent plus de compréhension.
Enquête en ligne réalisée par l’agence de recherche iVOX pour le compte de GSK entre le 16 et le 25 janvier 2018 auprès de 1 000 Belges souffrant de migraine. L’échantillon est représentatif du sexe, de la langue, de l’âge et du niveau d’éducation. La marge d’erreur maximale est de 3,02%.
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