Épidémie: pourquoi la problématique des masques est capitale

Depuis quelques jours déjà, nous faisons face à une pénurie de masques. Le responsable? Le coronavirus qui touche notre pays (et ses voisins), et qui a poussé la population vers les pharmacies dans un élan de panique. Aujourd’hui, le corps médical est donc dépourvu de matériel, pourtant indispensable à notre protection. On vous explique.

Dans les hôpitaux belges, le manque de masques devient très problématique. Le personnel soignant ainsi que les patients ne sont plus (ou mal) protégés, et forme ainsi de nouveaux vecteurs de transmission de la maladie, dans un endroit qui devrait pourtant rester sain.

Différentes sortes de masques

Sur le marché, il existe deux types de masques: les masques de soins ou chirurgicaux et les masques de protection respiratoire (FFP2 ou FFP3, par exemple).

 

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Les premiers protègent contre d’éventuelles projections. Il est généralement porté soit par le chirurgien (ou le corps médical) pour protéger le patient (et en moindre mesure, lui-même) d’éventuelles projections de liquide biologique, soit par le patient pour protéger ses proches d’une contamination. Les seconds, quant à eux permettent de protéger, en plus des projections, des inhalations d’agents infectieux transmissibles par voies aériennes (libérés par un éternuement, par exemple).

Une barrière contre la propagation

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, porter un masque de type chirurgical (le plus répandu) dans la rue ne sert à rien. On vous le rappelle, ceux-ci ne protègent qu’en cas de projections. Ils sont cependant indispensables aux bons fonctionnements de nos services de soin. Ils protègent notamment les infirmières ou les médecins d’un patient malade dans le cadre d’une manoeuvre non aérosolisante (soit sans risque de diffusion de fines particules dans l’air), et protègent ainsi les autres patients sains de toute contamination future. Les masques FFP2 ou 3 sont, quant à eux, utilisés dans les cas de manoeuvres aérosolisantes: des soins, comme les bronchoscopies, où ce type de masques est indispensable.

Il est donc essentiel que le personnel soignant dispose de masques en quantité suffisante pour pouvoir poursuivre leurs soins sans pour autant devenir des vecteurs du virus. Pour une personne lambda, une bonne hygiène des mains, un respect des consignes données par le gouvernement et un confinement sont suffisants et assez efficaces.

Si vous disposez de masques chez vous ou si vous avez des talents de couture, n’hésitez donc pas à les mettre au service des hôpitaux. Nous en avons tous besoin!

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