Ève, maman solo: « Un homme n’est pas une condition à mon bonheur »

On se surprend parfois à penser à propos d’une femme : « C’est bizarre qu’elle soit seule, elle a tout pour plaire. » Ève, maman solo, déconstruit les stéréotypes sur le célibat.

Le témoignage d’Ève, maman solo de 49 ans

« Lorsque j’ai rompu avec le père de mes enfants il y a douze ans, je m’étais faite à l’idée de rester seule pendant un certain temps, mais je ne pensais pas que ce serait aussi long ! (Rires.) La première année après la rupture, je me suis sentie très malheureuse. Il m’a fallu un certain temps pour me relever. Je n’ai commencé à savourer ma liberté que progressivement. Je me suis mise à sortir avec des amis. Je rencontrais des hommes, mais je n’étais pas prête à entamer une relation. Mes enfants étaient encore petits, ils passaient en premier. En plus, je voyais autour de moi à quel point gérer une famille recomposée pouvait être compliqué. Mon ex a déménagé à l’étranger, j’ai donc obtenu la garde exclusive de mon fils et de ma fille. Il n’y avait tout simplement pas de place dans ma tête pour une relation. On se plaisait beaucoup dans notre petite  vie à trois. Mes enfants ont toujours été très câlins, leur affection a contribué à mon équilibre — bien que cela ne remplace pas celle d’un partenaire, bien sûr.

« Je ne tombe pas facilement amoureuse, mais quand je le suis, je suis du  genre à me lancer tout entière dans une relation. »

Ça ne fait que quelques années que je suis à nouveau ouverte à l’idée de rencontrer quelqu’un. Il s’avère que la bonne personne ne s’est pas encore présentée. Je rencontre beaucoup de gens. Je voyage souvent pour mon travail et j’ai une vie sociale bien remplie, mais je ne suis pas le genre de femme qui ose faire le premier pas. Je suis satisfaite de ma vie telle qu’elle est maintenant, d’autant plus que je m’assume seule financièrement. Mon indépendance fait fuir certains hommes. Récemment, quelqu’un m’a même reproché d’avoir affirmé que je suis heureuse sans homme depuis dix ans. J’ai l’impression que les hommes aiment savoir qu’une femme a besoin d’eux. Je n’ai pas besoin d’un partenaire pour avancer, même si, bien sûr, j’ai envie qu’on m’aime. Je ne tombe pas facilement amoureuse, mais quand je le suis, je suis du  genre à me lancer tout entière dans une relation.

« À bientôt 50 ans, je remarque que mes contemporains ont tendance à se mettre en couple avec des femmes plus jeunes »

Il y a dix ans, j’attirais l’attention des hommes de mon âge. À bientôt 50 ans, je remarque que mes contemporains ont tendance à se mettre en couple avec des femmes plus jeunes. Par ailleurs, je ne connais pas beaucoup d’hommes célibataires. J’ai l’impression qu’ils quittent moins facilement leur partenaire. Et ils ne restent jamais célibataires très longtemps... Je n’ai aucun doute sur le fait que je rencontrerai quelqu’un un jour. Mes critères : un type bien, honnête, avec le sens de l’humour. Que les fanfarons à grosse cylindrée passent leur tour ! Quand on est sur la même longueur d’ondes, on le sent tout de suite. En fait, je l’avoue, je trouve assez excitant de savoir que l’avenir me réserve encore des surprises. Je suis prête ! »

+ DE TÉMOIGNAGES:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu des partenaires

Contenu sponsorisé