Ophélie en famille (recomposée)

Les confidences et les conseils de notre GAEL guest, super-maman à la tête d’une famille recomposée.

 

Elle-même maman d’une petite fille (Léa, bientôt 10 ans), Ophélie Fontana – notre GAEL guest du mois de juillet – cohabite également avec les deux enfants de son compagnon, le journaliste sportif de la RTBF Vincent Langendries. Pour nous, elle se confie et nous livre quelques conseils en matière de famille recomposée.

TOI ET TON HOMME, VOUS AVEZ VOS ENFANTS EN MEME TEMPS?

Oui, si on veut recomposer une famille, il faut mettre toutes les chances de son côté. Si chacun vivait sa vie de son côté, où serait la notion de famille?

VOUS AVEZ OSE JOUER LA CARTE DE LA FAMILLE RECOMPOSEE...

Même si on a bien conscience qu’il s’agit de différentes familles qui s’imbriquent les unes dans les autres. Certains d’entre nous ont pris plus de temps que d’autres pour s’y faire. Avec le recul, je me dis que l’alchimie s’est bien faite, malgré de petits pansements qui resteront pour toujours. Ca fait partie de la vie. Ma fille étant la plus petite, c’est pour elle que ça a été le plus simple. Sept ans plus tard, elle a des liens forts avec Vincent.

QUE T’APPORTE CETTE FAMILLE RECOMPOSEE?

De l’inattendu! Je n’envisageais pas une famille nombreuse. La première fois que je me suis retrouvée avec trois enfants, je me suis demandé: «Mais comment cuisine-t-on pour trois? Combien pèle-t-on de pommes de terre? Et ces enfants, est-ce que ça va matcher entre eux?» Devoir avancer dans l’inconnu m’a fait progresser. J’ai dû apprendre à être plus patiente, plus tolérante, à accueillir dans mon mode de vie des enfants qui avaient des habitudes différentes des miennes.

D’AUTANT QUE TES BEAUX-ENFANTS T’ONT CATAPULTEE BELLE-MERE DE PRE-ADOS...

Oui. Pas simple de s’impliquer avec justesse avec des beaux-enfants: ils vivent avec vous, mais ce ne sont pas vos enfants. On veut s’impliquer, mais sans dépasser certaines limites. Aujourd’hui, j’essaie plus de prendre ma place. Par exemple, j’essaie d’aller vers ma belle-fille et mon beau-fils, de dire: «Je suis là si tu en as besoin.» Mon rôle, plus extérieur, est parfois plus facile que celui de parent. Je ne veux pas devenir la bonne pote – ce serait malsain par rapport à la maman –, mais je veux qu’ils sachent qu’ils peuvent compter sur moi. Parfois, si je fais un cadeau à ma fille, j’en fais aussi aux enfants de Vincent, pour leur montrer qu’ils comptent pour moi. Et puis, il faut apprendre à se dire les choses, même les plus basiques. C’est parfois moins naturel pour Vincent... Communiquer avec des ados n’est pas chose aisée. Mais il apprend. Dialoguer, c’est essentiel, pour éviter les frustrations.

Retrouvez l’intégralité de l’interview dans le GAEL du mois de juillet, actuellement en librairie.

Pour en savoir plus sur notre Guest, Ophélie Fontana

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