Meet our Guest: Tatiana Silva danse avec son karma

Solaire, déterminée, débordante d’énergie et empreinte d’une grande spiritualité, notre GAEL Guest s’invite là où on ne l’attend pas. En transformant ses fêlures en force vitale et en travaillant son karma, elle s’est construit une jolie carrière, sans oublier de se construire elle-même. 

PAR MARIE HONNAY. PHOTOS: LIESBET PEREMANS.

Tatiana Silva en vrai

D’elle, on a appris qu’elle déteste la surconsommation et le superflu. Qu’elle est «elle», quoi qu’il arrive. Et que son rire est unique, c’est ce que nous a dit sa copine Selena. Le magnétisme de Tatiana Silva est perceptible dans les anecdotes que ses proches nous livrent. Et on réalise que c’est sans doute cette aura, bien plus encore que son physique de mannequin, qui lui a permis de mener sa carrière là où elle le désirait et même d’exporter son talent en France. Ex-Miss Belgique, couronnée en 2004, ex-présentatrice de la météo sur la RTBF, elle est aujourd’hui journaliste météo sur TF1. Tatiana tient beaucoup à ce titre que TF1 donne à ceux qui exercent cette profession au sein de la chaîne. Une chaîne et une fonction qui la tiennent éloignée de Bruxelles. Trouver un moment pour discuter à l’aise avec Tatiana relève donc de l’exploit. Mais, étrangement, lorsque le miracle se produit enfin, on oublie instantanément que l’on est en train de parler avec une trentenaire au sommet de sa carrière, qui passe la majorité de son temps à 300 kilomètres de notre capitale. Parce qu’elle est incroyablement disponible. Émotionnellement disponible, s’entend. Parce qu’elle répond avec énergie à toutes les questions et vous écoute attentivement comme si elle cherchait à entrer en connexion avec vous. Le jour de cette rencontre, il fait beau à Bruxelles. Tatiana porte un jumpsuit orange qui souligne ce côté solaire dont ses amis nous ont parlé. Lorsque, à peine assise, elle ouvre son agenda en cuir patiné (un vrai, en papier, elle y tient beaucoup, tout comme à son cuir usé qui la rassure), un billet d’avion s’en échappe. Le matin-même, elle était encore à Malaga.

Son débit de parole ultra-rapide dégage un amour de la vie, mais aussi une envie de partager.

Très vite, la discussion s’anime. Elle est curieuse, veut par exemple savoir quelles créatrices se cachent derrière les bijoux que vous portez. Elle vous montre les siens: une pierre porte-bonheur de Bali montée sur une bague, une petite croix (qui selon elle symbolise l’acceptation de nos choix de vie), un cœur Dinh Van offert par une amie. Son débit de parole ultra-rapide dégage un amour de la vie, mais aussi une envie de partager. Partager ses expériences, ses choix (et ses non-choix, comme elle aime le souligner), ses doutes et ses combats. Lors de cette longue conversation, elle nous a expliqué qu’elle cherchait encore un aspirateur et un fer à repasser pour finir d’équiper son pied-à-terre parisien du 9e arrondissement, un quartier à son image: métissé, jeune et vivant. Elle les achètera en seconde main, obligatoirement. C’est son côté terre-à-terre. Celui d’une fille bien dans sa tête, consciente de sa chance, mais aussi du travail qu’elle a accompli pour en arriver là.

Meet our Guest: Tatiana Silva danse avec son karma

AUTOBIO EN 3 DATES

• 23 novembre 2001 «Le jour du décès de ma maman. Au-delà du chagrin, c’est un moment clé. La fin d’une certaine insouciance, l’obligation d’arrêter mes études et de subvenir à mes besoins. Je suis devenue adulte à 16 ans. Lors de l’élection de Miss Belgique, j’ai d’abord fait croire qu’elle vivait encore. Puis je me suis ravisée et j’ai évoqué sa mort. Mais de manière trop superficielle pour la digérer vraiment. Il m’a fallu très longtemps pour faire mon deuil. »

• Décembre 2012 «Au terme d’une année très difficile, je décide de m’engager dans un chemin spirituel en m’offrant un voyage à la découverte de moi-même. Je choisis la ville d’Ubud, sur l’île de Bali. J’explore différentes techniques, dont la méditation. C’est le début d’une prise de conscience. Je réalise que je peux tendre vers un nouvel équilibre émotionnel et appréhender la vie autrement.»

10 mars 2017 «Après sept années à la RTBF, ma première météo sur TF1: l’aboutissement d’un parcours fait de doutes et de remises en questions. Je suis une ex-Miss Belgique, je n’ai pas de diplôme et pourtant, cette grande chaîne me fait confiance. Ça me conforte dans l’idée que j’ai eu raison de travailler dur.»

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GAEL août

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