La wrap dress, pièce maîtresse de Diane Von Furstenberg

En septembre, GAEL a l’honneur d’accueillir en tant que Guest la créatrice belgo-américaine Diane Von Furstenberg. Notre experte mode Marie Honnay l’a rencontrée dans son studio new-yorkais.
Accéder au sommet du fashion business avec une robe. Derrière cet American dream, il y a évidemment bien plus qu’une robe. Née à Bruxelles, cette ex-princesse a connu le succès, mais aussi quelques retours de fortune: plusieurs déroutes financières dont elle ne se cache pas et un cancer, à un peu plus de 40 ans. Belle, nature, vraie, sans compromis, la femme d’affaires se confie sur la robe qui a bâti son empire.

Aimeriez-vous qu’on arrête de vous questionner au sujet de la wrap dress?

« Il y a quelques années, je vous aurais dit que oui. J’ai tout de même réalisé une foule d’autres choses dans ma vie. Et puis, en 2014, suite à «Journey of a Dress», la grande rétrospective de ma carrière au musée LACMA de Los Angeles, j’ai pris conscience de tout ce que cette robe m’avait permis d’accomplir. La traduction en français, «robe portefeuille», colle étrangement à la réalité, puisqu’elle m’a rapidement assuré la sécurité et l’indépendance financière dont j’avais toujours rêvé. »

« pour qu’un vêtement ou un accessoire soit DVF, il faut qu’il soit l’ami de votre placard »

Cette robe, vous ne l’avez pas inventée à proprement parler...

« Effectivement, je n’ai rien inventé. J’ai décliné l’idée du cache-cœur en utilisant un jersey seconde peau imprimé. C’est une pièce qui s’adapte, dans laquelle on se sent bien, d’emblée. J’aime dire que pour qu’un vêtement ou un accessoire soit DVF, il faut qu’il soit l’ami de votre placard (il doit vous aider à vous sentir belle, quoi qu’il arrive) et, très important, effortless, ou en tout cas donner l’impression que votre allure n’a demandé aucun effort. Je sais: notre vie n’est faite que d’efforts. Il est toutefois important de faire comme si tout était facile. C’est une question d’attitude! »

Diane Von Furstenberg se confie à Marie Honnay

Parce qu’elle est sexy, une sorte d’armure glamour, cette robe est une véritable leçon d’empowerment. Peut-on en conclure que vous êtes féministe?

« Absolument. Passionnément... Et de plus en plus! Certaines personnes ont tendance à penser que le droit des femmes est un combat qui n’est plus à mener. C’est faux. Nous régressons dans une foule de domaines. Mais avec un peu de chance, tout ira mieux dans six mois... »

Retrouvez toutes les confidences de Diane von Furstenberg dans le GAEL du mois de septembre, en librairie dès maintenant!

PLUS DE GAEL GUESTS:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu des partenaires

Contenu sponsorisé