Marion Cotillard, une star libérée

Après Cécile de France, c'est au tour de Marion Cotillard d'entrer dans l'univers des frères Dardenne. "Deux jours, une nuit", l'un des films majeurs du Festival de Cannes, la présente en héroïne d'aujourd'hui. Confidences de la plus bankable des actrices françaises. Par Joëlle Lehrer

Ce film-ci est-il votre plus grande aventure cinématographique?

Oui. Dans la relation avec les metteurs en scène, cela a été une immense aventure. Je me suis sentie libre. Libre comme je ne l'ai jamais été. Pour arriver à cette sensation, il faut que le cadre qu'on m'offre soit extrêmement solide. Jean-Pierre et Luc Dardenne travaillent beaucoup. Leur niveau d'exigence est inégalé. Je ne me suis jamais sentie autant en confiance.

Travailler avec eux, c'est un peu comme une détox où l'on irait à l'essentiel?

C'est ce que j'essaie de faire à chaque fois. Je cherche à dépasser le jeu pour être le personnage. C'est comme si on m'offrait une vie! Chez eux, on entre dans un univers très proche du réel. Mais les mettre dans la case de cinéma d'auteur est réducteur. Leur amour du cinéma comprend tous les genres. Et cet amour inclut également leur amour des spectateurs. Ils ont envie de les surprendre. "Le Fils" est un de mes films préférés.

J.L.

-"Deux jours, une nuit" sort ce 21 mai. 

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL de juin, en vente dès le 21 mai.

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