Les conseils de notre Guest Inès de la Fressange pour déconnecter

Peut-on encore apprendre quelque chose de l’une des femmes les plus célèbres du monde? Oui, car si les années rendent Ines de la Fressange encore plus intéressante, presque émouvante, son physique garanti sans fard s’est teinté d’une sorte de sagesse.

Vous faites comment, pour décrocher? Vous allez à la campagne?

J’aimerais vous dire oui. J’ai grandi à la campagne, mais je n’y vais plus aussi souvent qu’avant. Je devrais m’accorder ce plaisir, mais je ne prends pas le temps de le faire. Aujourd’hui, je suis venue à cette interview à pied en traversant le Jardin du Luxembourg. C’est mieux que rien. Mais pour être franche, la plupart du temps, je suis en retard et je monte machinalement dans un taxi ou dans ma voiture. J’aimerais aussi vous dire que je mange super sainement. Ce n’est pas toujours le cas non plus. Mais là, grande avancée: je me suis commandé un extracteur de jus. Il est arrivé ce matin...

Vous ne vous faites donc pas un jus détox tous les matins depuis dix ans.

C’est pourtant ce que beaucoup de femmes célèbres adorent raconter aux journalistes qui les interviewent. Quand je lis que telle ou telle comédienne boit un litre d’eau avant de se lever, mange du chou kale au petit-déjeuner, se fait coacher dès le réveil et utilise 50 000 crèmes différentes sur son visage, forcément que ça me fait me sentir mal. J’essaye donc de ne pas reproduire ça. Il m’arrive de buguer. J’aime le dire.

« Inviter quelques personnes à la maison pour partager un plat de pâtes est un bon remède contre la déprime. »

Quand vous allez moins bien, vous avez des astuces pour rebondir?

Je fais en sorte de bien dormir, de me nourrir plus sainement et je médite. Mon autre truc, c’est de me conditionner au positivisme. C’est si facile de tout critiquer, mais totalement stérile. Au quotidien, les gens sont souvent tellement stressés qu’ils s’effacent ou, au contraire, font preuve d’agressivité. Ils râlent tellement qu’ils ne prennent plus en compte les gens qu’ils croisent. La caissière du supermarché, par exemple.

Se soucier des autres serait un bon remède contre la pression du quotidien?

Oui, des inconnus, comme cette caissière dont je viens de parler. Pas besoin de se transformer en mère Teresa. Juste accorder du temps ou en tout cas de l’attention aux autres. Aussi à nos copains. Là encore, inutile d’en faire des tonnes. Inviter quelques personnes à la maison pour partager un plat de pâtes est un bon remède contre la déprime.

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