Rencontre avec Julia Roberts, la nouvelle égérie Calzedonia

Cet automne, les vraies stars de la nouvelle campagne du label italien Calzedonia, ce seront les iconiques jambes kilométriques de l’actrice hollywodienne.

À la tête de l’entreprise familiale Calzedonia, Sandro Veronesi ne cache pas le plaisir qu’il éprouve à accueillir Julia Roberts dans son QG de Vérone. Quant à nous, nous ne pouvons que nous réjouir de l’opportunité qui nous est offerte de rencontrer la star dans la ville de Romeo et Juliette. Nous qui en étions restées à la Julia Roberts d’Hollywood, l’habituée des tapis rouges, nous nous trouvons face à la vraie Julia Roberts, une fille vraiment drôle, attentive à ce qu’elle dit et un tantinet réservée.

Ce mois-ci, vous fêtez vos 50 ans. Vous qui évoluez dans un secteur qui semble obsédé par la jeunesse et la beauté, quel regard portez-vous sur votre âge?

“Tout le monde semble paniquer à l’idée de vieillir. J’avoue que je ne comprends pas vraiment pourquoi. Le matin, face à mon miroir, c’est la même personne que je vois jour après jour. Lorsque, comme aujourd’hui, une armée de 38 personnes entre en scène, pinceaux et sèche-cheveux à la main, pour me transformer en la femme que vous avez devant vous, c’est évidemment une autre histoire. Je suis heureuse d’avoir 50 ans. Peut-être parce que je suis satisfaite de ce que j’ai accompli dans ma vie. Tout ça ne peut pas se résumer à un chiffre. Plus vous approchez de 50 ans, plus vous réalisez que ce que vous pensiez être un cliché comporte une grande part de vérité.”

« Avant même que je ne prononce une seule réplique, ce que je porte parle pour moi »

Quel rôle joue la mode dans votre vie?

“En tant qu’actrice, je suis totalement tributaire de mes costumes. C’est le premier outil dont je dispose pour donner au public une idée du personnage que j’interprète. Avant même que je ne prononce une seule réplique, ce que je porte parle pour moi.”

Êtes-vous une accro au shopping?

“Je n’ai aucun talent pour ça. Je compte donc beaucoup sur les liens que j’ai tissés avec des créateurs comme Riccardo Tisci (elle rit). Il me connaît à la perfection et sait ce que j’aime porter, mais il est aussi capable de me faire sortir de ma zone de confort en me proposant de sublimes créations.

Giorgio Armani est le premier créateur avec qui j’ai collaboré. Il est terriblement sympathique et a un talent immense. Je suis folle de lui! C’est le premier qui a osé me dire que je ne pouvais décemment pas fouler le tapis rouge avec une robe dessinée par ma mère. Je lui suis très reconnaissante de m’avoir initiée à cette forme d’art en me montrant ce qu’elle pouvait m’apporter. Avant de me lancer dans l’aventure Calzedonia, il y a quatre ans, je ne m’y intéressais toutefois plus trop. Cette collaboration m’a notamment permis de prendre conscience de l’effet que peut avoir une paire de collants sur le rendu d’un look.”

Plus de rencontres et de contenus exclusifs dans le magazine GAEL de novembre, disponible dans toutes les librairies.

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