Sexo: 3 conseils pour rebooster votre libido

Gare à la routine! Une fois installée, elle peut diminuer votre libido. Voici 3 conseils pour rallumer la flamme dans votre couple.

Du menu de la semaine, au lit en passant par le programme TV: chaque semaine se ressemble et la routine s’est définitivement installée. Ne plus ressentir les papillons, le besoin du corps-à-corps... La majorité des femmes, à un moment de leur vie, perdent l’envie de faire l’amour. Les conseils sont nombreux quand il s’agit de retrouver l’envie et ils méritent d’être personnalisés en fonction de chaque femme. Mais ces trois astuces représentent cependant une excellente base pour (re)partir à la conquête du désir.

1. Faites connaissance avec votre sexe.

Si l’on ne nous a pas appris, petite, comment était conçu notre sexe, il n’est jamais trop tard pour partir à sa découverte en tant qu’adulte. « Avant de rencontrer l’autre, il faut se construire et se découvrir », détaille Danièle Flaumenbaum, gynécologue et auteure de « Femme désirée, femme désirante » (vendu à plus de 100 000 exemplaires et tout récemment réédité). « Ça passe par l’observation de notre sexe, le toucher de notre périnée, de notre clitoris, de l’intérieur de notre vagin et des sensations que procure tel ou tel geste... Pour s’épanouir, la sexualité doit reposer sur une harmonie cœur, esprit et sexe; or, la plupart des femmes sont coupées de leur sexe, d’où l’intérêt de se reconnecter avec cette zone, de l’habiter, de se la réapproprier, étape indispensable avant d’y accueillir, de manière confiante, un partenaire qui nous plaît.»

2. Laissez circuler les énergies.

«La sexualité est facile quand on sait s’y ouvrir, explique Danièle Flaumenbaum, sauf que certaines femmes sont fermées, bloquées sans en avoir conscience.» Pour s’ouvrir physiquement à la rencontre, la gynécologue s’appuie sur des techniques issues de la médecine chinoise et de l’acupuncture. «Je suis très sensible à la notion de souffle vital, qui doit circuler d’une façon harmonieuse dans toutes les parties de notre corps et donc dans notre sexe, qui est notre matrice énergétique!» Pour sentir ce souffle circuler, concentrez-vous, seule ou en couple, avant et pendant l’acte, sur les sensations, les vibrations ressenties dans votre vagin, votre utérus... sur ce souffle qui circule de haut en bas du corps, pour remonter jusqu’aux organes des sens comme la vue et l’ouïe.

Utilisez votre respiration et les mouvements du bassin — d’abord doux, puis plus rapides — pour ressentir la montée de l’excitation et ce souffle vous parcourir.

3. Prenez le contre-pied.

Vous avez analysé les raisons et les conditions de cette perte ou de cette absence de désir («Est-ce moi?», «Est- ce lui?», «Est-ce lié à mon enfance?», «Depuis quand n’ai-je plus envie?»...), vous avez mis en place des solutions (en explorant votre corps, en vous ouvrant aux fantasmes, en communiquant avec votre partenaire...), mais le désir boude toujours? Et si vous arrêtiez de le chercher?

«Certaines patientes ont l’impression d’avoir tout essayé, explique Joëlle Ingber, thérapeute de couple et spécialiste en thérapie brève. Dans le cas où les solutions mises en place ne portent pas leurs fruits, je leur propose d’opérer un virage à 180 degrés et de sortir de cette injonction paradoxale qui est “Il faut que j’aie volontairement du désir!” Le désir est par essence spontané, il vient naturellement; s’obliger à l’atteindre relève de la contradiction et donc parfois de l’impossible.» Pour ouvrir d’autres portes, Joëlle Ingber proposera par exemple à ses patientes de renoncer aux relations sexuelles pendant un temps ou d’accepter de vivre des préliminaires (caresses, jeux) sans désir.

«C’est dans des contextes comme ceux-là que le désir pourra émerger... ou pas, mais cette solution à 180° a le mérite de ramener de la souplesse là où l’on se forçait», précise la spécialiste. Un mouvement à contre- courant qui permet souvent de dénouer ce qui coince et dont la finalité peut être multiple: «Soit la patiente renoue avec le désir, soit elle accepte de vivre sans, soit... On parlera de solution au problème quand la patiente aura trouvé la sienne.»

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