Musique: rencontre avec la voix envoûtante de London Grammar
Vous ne connaissez pas encore London Grammar? Le groupe britannique envoûte les scènes européennes et enchaîne les succès. Les trois jeunes Britanniques dans le vent, souvent comparés à The xx, reviennent nous envoûter avec leur pop atmosphérique et symphonique, sur un 2e album teinté d’introspection. À (ré)écouter sans modération! Notre journaliste Isabelle Blandiaux les a rencontrés.
La rencontre
« Hannah et Dan étaient déjà des amis, à l’Université de Nottingham, lorsque je les ai rejoints pour faire de la musique, se souvient Dot Major, 26 ans et la mèche rebelle. L’amitié entre nous est venue après.» Songwriter hors pair, Hannah Reid chantait jusque-là sous la douche, mais était déjà consciente de la tessiture spécifique de sa voix basse et puissante, vecteur d’émotions fortes. Une voix autour de laquelle les chansons sont créées. «Nous fonctionnons tous de manière très différente», poursuit Dot, qui a appris le piano dès l’âge de 4 ans et la batterie à 10 ans.
«Hannah est influencée par de grands chanteurs comme Michael Jackson, Whitney Houston, Tina Turner, tandis qu’on peut trouver les racines de notre son dans la musique électronique, le hip-hop et le trip-hop des années 90. Ce qui nous relie, c’est notre goût pour les sonorités atmosphériques.»
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Influencés par le cinéma
Les ambiances cinématographiques inspirent également beaucoup le trio, féru de bandes originales de films. Après un premier album, If You Wait, publié en 2013 et vendu à 2 millions d’exemplaires, suivi par une tournée aux États-Unis, en Europe et en Australie, les trois students ont pris le temps de retrouver leurs esprits avant de retourner en studio. «Tout cela nous a bien sûr rapprochés. Nous avons encore plus de compréhension, de respect, de patience et de confiance les uns envers les autres. Et nous avons essayé de ne pas perdre notre fraîcheur, notre regard naïf.»
Cela donne un 2e opus plus centré sur la connaissance de soi que sur les relations avec les autres. «Nous avons pris conscience, en quatre ans, de l’importance de rester fidèle à qui l’on est.» La charge émotionnelle demeure plus que jamais palpable sur ce nouvel album qui tire son titre, Truth is a Beautiful Thing, d’une ballade au piano bouleversante.
- Rendez-vous au Pukkelpop ce 18 août et, si vous ne pouvez pas attendre, découvrez leur deuxième album Truth is a beautiful thing.
Let’s dance!
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