Témoignage: ils nous révèlent le défaut de leur partenaire qui les agace le plus

Vous connaissez ce sketch de Florence Foresti sur la femme amoureuse qui finit par ne plus pouvoir voir son partenaire en peinture ? Tellement drôle ! Mais tellement réaliste... Si vous voulez comprendre pourquoi certaines irritations du quotidien dégénèrent en conflit, cherchez ce qui se cache derrière. 10 lecteurs et lectrices nous ont dévoilé LE défaut qui les irritait le plus chez leur compagnon/compagne.

Pauline (43 ans)

« Mon mari adore cuisiner et je ne le retiens pas (rires). Seule ombre au tableau : il fout un bordel monstre. Chaque repas se conclut par une montagne de casseroles sales, de poêles entassées avec des restes de nourriture dedans, de déchets et épluchures partout, de paquets vides, de traces d’huile d’olive versée avec un peu trop d’enthousiasme... Un vrai champ de bataille. »

Jade (29 ans)

« J’adore mon amoureux. Il est attentionné, talentueux et je le trouve intéressant. Le seul problème : il est du même avis (rires). Il est créatif dans une grande agence de pub et il n’arrête pas de parler de lui et de son boulot, et ce, sans faire le moindre effort de modestie. En soi, ce n’est pas un défaut : il n’est pas arrogant, et ce n’est pas un crime d’être fier de ce qu’on fait dans la vie. Mais en combinaison avec ma nature plus discrète, c’est parfois intense. Et surtout, en agissant comme ça, il me fait me sentir tellement moins intéressante que lui. Quelque part, ce trait de caractère dominant vient peut-être me montrer que je devrais oser me mettre un peu plus en avant. »

Félix (41 ans)

« J’ai toujours voulu être papa. Ma compagne n’avait pas un grand désir d’enfant, mais ensemble, nous avons décidé de fonder une famille. Je sais que Sabrina aime nos enfants, et c’est une super maman, mais c’est quand même moi qui gère les gosses le plus souvent. Sabrina tient à sa liberté : elle a un job très prenant et à côté de ça, elle voit ses amies, elle suit des cours, elle va à des conférences. J’ai du mal quand elle passe une heure à discuter sur WhatsApp sans un regard pour Lola et Martin, ou à la voir partir au fitness à l’heure des devoirs. C’est vrai qu’elle a toujours été très claire sur ses ambitions, mais à l’usage, je trouve notre relation déséquilibrée. »

Sophie (38 ans)

« Ma compagne est du style agité : elle ne peut s’empêcher de tapoter nerveusement du bout des doigts ou de remuer un pied ou une jambe. Du coup, c’est moi qui ai du mal à garder mon calme. Un autre truc qui m’irrite, en voiture : sa manie de jouer de la batterie sur le levier de vitesse dès que la musique lui plaît. »

Lilou (37 ans)

« Ça ne fait pas très longtemps que je suis avec mon copain, mais je constate que les petites frustrations me pèsent plus qu’avant. Je ne sais pas si c’est l’âge ou le fait d’avoir vécu plusieurs histoires avant, mais je sais aujourd’hui très bien ce que je veux — et ce que je ne veux pas. Un côté de Fred qui m’horripile et m’a fait hésiter à m’engager, c’est qu’il se ferme comme une huître en cas de discorde. Alors que pour moi, ne pas avoir le même avis et pouvoir en discuter est très important ; c’est grâce à d’autres perspectives qu’on ouvre son esprit. »

Lou (34 ans)

« Nos plus grosses “petites frustrations” se manifestent — comme chez tout le monde j’imagine — sur le plan des tâches ménagères. Les assiettes et mugs sales gentiment déposés sur le lave-vaisselle, mais jamais dedans. Les piles de linge propre plié qui ne semblent jamais trouver le chemin de l’armoire. Et les miettes qui attendent sagement sur la table que je les nettoie. Plus que la corvée elle-même, ce qui m’énerve, c’est l’attitude machiste qu’il y a derrière : apparemment, mon amoureux trouve évident que ce soit moi qui me charge de tout le ménage. »

Adil (55 ans)

« J’aime profondément ma compagne, mais elle a un gros défaut : elle est têtue et convaincue d’avoir toujours raison. Si, pour elle, quelque chose est “prouvé”, elle ne veut même pas en discuter, même si de mon côté, je suis certain à 100 % qu’elle se trompe. Je dois presque lui préparer un dossier scientifique pour qu’elle admette son erreur. C’est très agaçant, cette incapacité à croire les autres sur parole. »

William (26 ans)

« J’ai toujours dit que c’était hors de question que je sorte avec une fumeuse. Jusqu’à ce que je rencontre ma copine actuelle. Elle me plaisait tellement que j’ai décidé d’accepter ses cigarettes, à une condition : qu’elle ne fume pas à l’intérieur. Elle s’y tient — du moins quand je suis là. Si je sors, je sais qu’elle fume en cachette. Je ne sais pas si vous avez déjà senti l’odeur du tabac dans les rideaux ou un canapé en tissu, mais je vous assure que c’est impossible à cacher. »

Juliette (51 ans)

« Je m’entends bien avec mon homme, mais il y a un truc qui me rend dingue : quasiment tous les matins, il met son réveil une demi-heure trop tôt et il appuie sur snooze jusqu’à la toute dernière minute. C’est hyper frustrant, surtout quand on sait que Benoît se lève à 5 heures du mat et que moi je pourrais dormir une heure de plus. »

Léonard (63 ans)

« Ma femme ne s’excuse jamais après une dispute. J’avoue que ça m’énerve : il n’y a rien de plus normal que d’avoir un conflit de temps en temps et on sait bien que parfois, on est maladroit ou que nos mots dépassent notre pensée. L’erreur est humaine. Mais je déplore son incapacité à se remettre en question. Si on ne peut pas se montrer vulnérable avec son partenaire de vie, c’est un peu triste, je trouve. Oser dire qu’on a commis une erreur et entendre ce que l’autre a à nous dire, cela me semble au contraire une façon de mieux se connaître et de se rapprocher l’un de l’autre. Comme j’ai tendance à mettre de l’eau dans mon vin, j’ai parfois l’impression d’être le seul à investir dans le couple. »

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