Le 180 degrés, quand et comment

Quand opérer un virage à 180 degrés et comment le réussir. 

Le virage à 180 degrés, c'est une méthode psy qui permet de dépasser rapidement des tensions parfois ancrées depuis des années

Vous vous demandez si la méthode vous serait bénéfique? Voici quelques astuces pour avoir quand opérer un virage à 180 degrés et comment en tirer le meilleur parti.

Le virage à 180 degrés: quand?

Le virage à 180 degrés peut être bénéfique pour une personne demandeuse et en souffrance, submergée par un vrai conflit ou un problème répété (boulimie, absence de libido, jalousie pathologique, décrochage scolaire, peur de l’avion...). Inutile d’y avoir recours s’il s’agit d’une difficulté réelle, mais passagère, comme une rupture amoureuse. Il est normal d’avoir des accès de tristesse lorsqu’on vit une séparation ou un deuil. Il n’y a rien de pathologique à ça.

Le virage à 180 degrés: comment?

Analyser l’efficacité de ses comportements face à un obstacle récurrent. Quelles sont les différentes tentatives de régulation que nous mettons en place et qui échouent? Quelle est la bonne intention qui les sous-tend et qui nous pousse toujours dans une même direction?

Aller à l’opposé de ces réactions. Dans le cas d’un enfant qui refuse de faire ses devoirs, par exemple, au lieu de chercher par tous les moyens à l’en persuader (aide intensive, injonctions, soutien scolaire...), mieux vaudrait lâcher prise et ne plus lui imposer aucune exigence scolaire pendant un laps de temps. Le pari est osé, mais souvent le déclic est à ce prix.

Accepter les émotions qui nous traversent au lieu de s’épuiser à lutter contre elles, ce qui produit un effet «cocotte-minute». En cas d’insomnie, par exemple, mieux vaut rester éveillé et s’activer en effectuant une tâche rébarbative, qui tôt ou tard induira une phase d’assoupissement, que s’acharner en vain à trouver le sommeil.

Sortir de la logique: A cause B; si on traite la cause A, le problème B est résolu. Dans les comportements humains, une logique circulaire conviendrait mieux car tous les éléments d’un système interagissent. En modifiant la relation entre eux, on permet à la situation d’évoluer, comme dans le cas de l’enfant refusant son travail scolaire. En arrêtant la prise en charge excessive, on permettra au jeune de se remobiliser.

Consolider le «virage»: le changement de comportement a produit des effets bénéfiques, mais il passe d’abord par une phase
d’acquisition. Il faut donc s’y attarder pour bien l’ancrer, imaginer par exemple des situations futures dans lesquelles on pourra y avoir recours. Créer, en quelque sorte, un cercle vertueux.
 

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