C’est prouvé, les potins sont bons pour la santé

Vous ne pouvez pas vous empêcher de faire part des derniers potins croustillants à vos amies, et vous n’en êtes pas fière. Mais rassurez-vous, le fait de parler d’une personne en son absence n’est pas si négatif qu’on pourrait le croire. Et mieux encore: le commérage aurait même des bienfaits sur la santé. 

C’est en tout cas ce que révèle une étude menée en avril 2021 par deux chercheurs américains. Selon eux, 65% de nos conversations se rapporteraient à des sujets sociaux impliquant la divulgation de soi et des discussions sur les autres. Ainsi, dans une étude datant de 2019, Robbins et Karan indiquaient que le commérage représentait environ 14 % des conversations quotidiennes.

Une forme de communication jugée à tord?

Les recherches sur le sujet étaient jusqu’alors influencées par les croyances populaires considérant les potins comme une médisance sans fondement, et sa fonction sociale précise restait incomprise. « Les potins sont une forme de communication complexe qui est souvent mal comprise », explique Eshin Jolly, auteur principal de l’étude.

Nous savons aujourd’hui que le contenu des potins est principalement neutre, et donc que leur caractère négatif n’est pas représentatif de la majorité des comportements conversationnels. « Les commentaires diffamatoires ne représentent qu’une proportion relativement faible des ragots du monde réel » indiquent les chercheurs.

Un rôle pourtant essentiel

De plus, il semblerait qu’ils jouent même un rôle essentiel dans l’apprentissage et le lien social. En effet, le commérage permet l’échange d’informations, l’apprentissage culturel, le divertissement, l’influence et le lien social: « en échangeant des informations avec les autres, les ragots sont un moyen de nouer des relations. Ils sont propices à la confiance et facilitent un lien social qui se renforce à mesure que la communication se poursuit ». Et le sentiment d’appartenance suscité par ces potins permettrait même la libération d’endorphines, les célèbres « hormones du bonheur ».

Si vous êtes une fana de ragots, vous voilà rassurée. Mais ne vous méprenez pas. Si les commérages sont tolérés, attention tout de même à ne pas sombrer dans les propos malveillants, en propageant par exemple des rumeurs infondées.

+ DE SUJETS INSOLITES:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu des partenaires

Contenu sponsorisé