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Paris, jour 6

La consécration.

Début de journée très "franco française" chez Leonard. Et je ne dis pas ça uniquement parce que Miss France était en front row. Même que c'était "son premier défilé et qu'elle était très contente d'être là". Non, je dis ça parce qu'il est toujours intéressant de voir comment un directeur artistique peut innover lorsqu'il est au service d'une maison à ce point ancrée dans la tradition qu'elle se doit de rester fidèle à ses codes: le jersey de soie, bien entendu, mais aussi les imprimés phares de Leonard: Galliera, Gloria, Galaxie. Cette saison, la femme Leonard se voulait "urbaine". Enfin, selon le communiqué de presse. Difficile, toutefois, d'imaginer cette liane uber sexy fouler le bitume de nos villes. Nous dirons donc que ces robes de jersey qui épousent les lignes du corps en soulignant ses courbes affolantes sont autant de "variations sur un même thème". Le thème Leonard. Ça brille, ça claque, c'est rock et c'est fait pour les bombes des villes. Traduction: pas pour aller au bureau. À noter tout de même: un incroyable manteau à col de renard et une robe (celle du finale) en mousseline de soie rebrodée: du made in France plus que jamais mis sur le devant de la scène face à une industrie du luxe en perte de repères.

L'intérêt de visiter le showroom Swarovski (un rendez-vous que je ne rate jamais), c'est de découvrir des pièces qui ne seront pas commercialisées, mais qui donnent le ton de la saison. Ces pièces uniques sont également de beaux exemples du savoir-faire Swarovski. Cette saison, la maison (qui vient de s'offrir les services de la James Bond Girl Berenice Marlohe en tant qu'égérie), nous propose un voyage sur la route de la soie: de la Chine mystérieuse et raffinée à Venise en passant par l'Inde et l’Himalaya. Ma pièce phare de la saison, ce sont de sublimes manchettes rigides à porter par deux pour un effet encore plus waw. À noter aussi: le come back de la broche, lassée de jouer les ringardes. La saison prochaine, elle sort de sa torpeur et se réapproprie nos pulls et nos vestes. Let's rock the broche!

De plus en plus présente chez nous, la marque Tara Jarmon a ce petit côté chic et ludique qui fait mouche. L'automne prochain, Madame Jarmon s'offre un joli dressing seventies composé d'imprimés graphiques, de couleurs de saison (noir, rouille vert forêt, camel...), de détails en fourrure, de belles pièces en cuir et d'accessoires parfaitement choisis... On applaudit la présence dans la collection de la capeline qui, cet hiver déjà, nous a rendues belles. Un vestiaire dans lequel nous pourrons assurément piocher. C'est une certitude.

Mister Paul Smith a déménagé. Enfin, c'est surtout son QG parisien qui a changé de quartier. C'est donc dans un sublime hôtel particulier du Marais que nous avons découvert la collection automne-hiver du créateur dandy le plus rock de Londres. Inspiré par la figure emblématique de David Bowie (un artiste avec qui il a travaillé), Paul Smith a construit une collection féminine à la fois jeune et libérée. Si l'esprit british qui a fait sa renommée (les sublimes veste boyish, les matières cocoon, les couleurs vibrantes) est très présent, on notera aussi une vraie volonté de jouer la carte du sexy, à l'image de mini robes bustier coupées dans des étoffes créées sur la base de photos prises à Cuba par le créateur, lui-même.

C'est dans le cadre très arty du théâtre de la Gaieté Parisienne que le Belge Jean-Paul Lespagnard avait convié la presse pour présenter sa cinquième collection. Si, jusqu'ici, j'avais toujours été sous le charme de l'univers décalé, ludique, mais néanmoins réfléchi du Belge, j'émettais plus de réserve quant à la portabilité de ses créations. Cette fois, tout est différent. Derrière l'histoire un peu folle qui soutient la collection (une jeune Hollandaise fan de motocross qui met ses beaux vêtements pour rejoindre son amant qui rentre de la pêche aux maatjes), c'est tout le génie créatif d'un homme talentueux et sensible qu'il faut souligner. Un homme qui mixe habilement les matières nobles et les tissus futuristes, les couleurs pures (presque sorties du tube) et les imprimés baroques. Un homme qui donne au capuchon une allure stylée et aux accessoires complètement fous une légitimité presqu'évidente. Hier, à l'issue de la présentation (sous forme d'installation artistique), on aurait aimé dire "encore", histoire de revoir ces incroyables silhouettes et de choisir (déjà) les pièces hautement portables qu'on rêve déjà d'enfiler dès l'automne prochain.

M.H.

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