Journée internationale des droits des femmes: ce que le 8 mars représente pour GAEL

Que représente la Journée internationale des droits des femmes pour vous? Pour les filles de la rédac’, c’est plus que jamais l’occasion de réaffirmer notre envie de faire bouger les choses et d’avancer main dans la main. Et de transmettre à vous, nos chères lectrices, ces quelques mots.

Anne-Sophie, rédactrice en chef GAEL

“Au lieu de nous lamenter sur les trumpitudes de ce monde, ce qui nous redonne courage chez GAEL, c’est de regarder d’abord dans notre assiette, c’est de mettre notre pierre à l’édifice. Dans GAEL, à l’aide de mots et de photos, on vous présente des femmes – et des hommes – qui vous donnent plus de foi en vos idées et projets, plus de niaque pour les concrétiser. On vous invite à puiser dans la confiance d’Arabelle, cheffe étoilée qui cartonne dans un milieu masculin, dans le toupet d’Isabella, dont l’entreprise sociale fait reculer les déséquilibres hommes–femmes, dans l’audace de Julie qui a repris des études à 32 ans pour redonner plus de sens à sa vie. Comme c’est bon, chères lectrices, quand vous nous revenez avec les idées que ces héroïnes ont allumées chez vous! Comme c’est bon de sentir qu’à leur tour, elles feront des petits!”

Marie, journaliste et experte mode de GAEL

“Le 8 mars, c’est la journée de ma mère, ancienne prof, qui m’a encouragée à devenir une femme libre et indépendante. C’est la journée des ces petites filles que j’ai rencontrées au Cambodge pour qui aller à l’école est une chance inespérée qu’elle saisissent à bras le corps. C’est la journée des jeunes femmes mariées trop tôt à un homme qu’elles ne connaissent même pas. C’est la journée des Américaines qui craignent, désormais, qu’on leur retire le droit à l’avortement. C’est la journée des conductrices de bus ou de trains, des métiers qui, il y a quelques années encore, ne se déclinaient encore qu’au masculin.”

Paloma, journaliste culture GAEL

« Le 8 mars, c’est pour moi la journée de toutes celles dont l’Histoire a oublié le nom et qui ont peint, composé, écrit et sculpté des chef d’oeuvres à jamais condamnés par l’indifférence ou le secret. C’est donc aussi la journée de toutes celles qui aujourd’hui n’ont pas peur de nous inspirer et de nous étonner en nous faisant rire ou rêver. »

Aurore, journaliste société et coordinatrice GAEL

“Pendant longtemps, cette « journée internationale des droits des femmes » provoquait chez moi une dose certaine d’énervement. Parce que ça donnait lieu à des tas de coups marketing sexistes pour écouler les invendus de la Saint-Valentin ou suscitait des blagues plus ou moins graveleuses de la part de nos amis les hommes – « Allez, on va être gentils avec vous aujourd’hui, vous n’êtes pas obligées de faire la vaisselle… vous la ferez demain, LOL». Il y a toujours eu des Cro-Magnons pour tenter de tourner l’événement à la rigolade ou en opportunité publicitaire. Et c’est exactement pour cette raison qu’il est important de célébrer le 8 mars en mettant bien les points sur les i du féminisme: il n’est pas acceptable en 2017 que la moitié de l’Humanité soit considérée comme quantité négligeable, il n’est pas acceptable que les hommes parlent à notre place et nous disent ce que nous devons faire de notre corps, il n’est pas acceptable qu’à travail égal, les femmes soient moins payées, il n’est pas acceptable que des femmes meurent chaque seconde sous les coups de leur conjoint… Cette discrimination universelle, plus ou moins forte en fonction de l’Etat où l’on vit, devrait nous concerner toutes et tous, parce que, comme le racisme ou l’homophobie, elle entache notre humanité.”

Katia, graphiste GAEL

« J’ai l’impression que nous sommes en train de remonter dans le temps. La violence contre les femmes est en outre minimisée, nos droits biseautés. Le féminisme est plus nécessaire que jamais. »

Charlotte, digital editor GAEL

« Pourquoi le 8 mars résonne particulièrement cette année? Parce que même si je ne me suis jamais considérée comme « féministe », je sens ma génération – celle que l’on surnomme « Y » – plus que jamais portée par l’espoir et l’envie de faire bouger les choses. Tant d’inspirations qui me donnent envie de faire évoluer mon comportement, de m’engager davantage et de ne jamais prendre les choses pour acquises. Et quel plus fabuleux outil qu’Internet pour faire passer nos messages? »

Laura, rédactrice web GAEL

« Ayant grandi dans une famille ouverte prônant l’égalité homme-femme, je n’avais, au départ, jamais saisi l’importance de cette journée. Je voyais le 8 mars comme un leurre qui avait été instauré par la société pour se donner bonne conscience. Mais, aujourd’hui, lorsque je vois l’actualité – les manifestations anti-avortement, le harcèlement de rue toujours plus fréquent et la banalisation des propos sexistes dont le plus célèbre porte-parole est aujourd’hui à la tête d’une des nations les plus puissantes, cette journée prend un tout autre sens. 24 heures, 1440 minutes, 86.400 secondes pour dénoncer ces inégalités, se battre et montrer au monde de quoi nous sommes capables. »

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