Virginie Efira, entre terre et air

La pétillante blonde revient en force dans Une famille à louer. Une comédie originale où elle forme un duo génial avec Benoît Poelvoorde. Face-à-face belgo-belge... Par Joëlle Lehrer

L'intrigue de départ est très originale. Benoît Poelvoorde, en dépressif richissime, se met en tête de louer votre famille.

Oui, pour donner du sens à son existence. L'histoire est en effet très originale, mais ce qui m'intéresse, c'est la manière dont on la raconte. Ce qui m'a plu d'abord, c'est que c'est Jean-Pierre Améris, le réalisateur, qui allait la raconter. J'avais vu deux de ses films et je m'étais dit que peu de réalisateurs français réussissaient les comédies de façon aussi soignée. J'avais confiance en son regard. Et puis, il y avait Benoît! L'un des acteurs qui m'intéressent le plus. Ensuite, mon personnage, très contrasté, me faisait songer à des figures qui me plaisent, comme Erin Brockovich (NDLR: personnage du film éponyme réalisé par Steven Soderbergh en 1999 et interprété par Julia Roberts, qui obtiendra l'Oscar de la meilleure actrice pour ce rôle). J'aimais aussi les décors. J'avais l'impression d'être ailleurs, peut-être à La Nouvelle-Orléans.

Ce qui m'a frappée dans ce film, c'est votre démarche.

J'ai essayé plusieurs démarches très différentes de la mienne. Un côté fille de la rue avec beaucoup de masculinité et une minijupe! Je voulais des talons mais pas des choses handicapantes. La musique m'a beaucoup aidée. Au départ, je voulais du hip-hop et finalement, on est allé vers le blues. On mettait la musique sur le plateau.

J.L.

-"Une Famille à Louer" de  Jean-Pierre Améris sort le 19 août

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL d'août

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