Rires, chansons et karaoké aux Magritte 2015

C'est un Charlie Dupont très en forme qui a présenté les Magritte 2015. On y a ri et croisé des acteurs, des réalisateurs, des musiciens et même des altesses. Par Joëlle Lehrer

Première vanne de la soirée. En arrivant au Square, lieu de la cérémonie, je croise Eric et Ramzy, les rigolos du cinéma français, qui se demandent s'il y aura un Magritte du film raciste... Eh non! Il n'y en a pas. Mais pour une cérémonie décalée, les Magritte 2015 en étaient bien une. Et le Magritte du maître de cérémonie bien barge revient certainement à Charlie Dupont. Faiseur d'ambiance et de vannes à répétition. "Avec le Thalys, Paris, c'est la banlieue de Bruxelles", lança-t-il en reconnaissant dans la salle Julie Gayet, Thierry Lhermitte et même Nicolas Bedos.

François Damiens, président des Magritte 2015, "heureux de vous avoir parmi moi", nominé dans deux catégories, -meilleur acteur dans un second rôle et meilleur acteur-, n'a pas eu l'occasion de repartir avec une statuette, cette année. Emilie Dequenne, récompensée comme meilleure actrice pour sa formidable performance dans "Pas son genre", était absente pour cause de grosse grippe. Dommage. Benoît Poelvoorde et Jérémie Renier, nominés eux aussi, brillaient également par leur absence. Pourtant, même sans eux, on a bien ri. Et énormément apprécié la séquence karaoké avec boule à facettes au plafond (comme dans une des scènes de "Pas son genre").

Luc et Jean-Pierre Dardenne, mieux récompensés à Bruxelles qu'à Cannes, pour "Deux jours , une nuit", ont brandi les statuettes distinguant les meilleurs réalisateurs et le meilleur film en disant: "Ceci est Charlie". Leur comédien fétiche, Fabrizio Rongione, a reçu le Magritte du meilleur acteur.

Charlotte Maison et David Baboulis, alias le groupe Soldout, ont gagné le Magritte de la meilleure musique originale. Une première pour ce duo électro-pop.

A l'after-party, j'ai croisé le Prince Laurent et la Princesse Claire. Ils avaient l'air de s'amuser vraiment. Il est peut-être temps que les César et les Oscars s'inspirent des Magritte du cinéma belge... Pour le côté belge décalé complètement unique.

J.L.

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