Marie Gillain, la petite chérie des Belges

Notre Liégeoise favorite a enfin son Out of Africa! Dans Landes, Marie Gillain campe une femme forte qui veut moderniser un monde rural réticent au changement. À Paris, Marie nous a parlé de cela et aussi de sa vraie vie. Par Joëlle Lehrer

Landes marque votre retour au film d'époque. Était-ce un souhait?

Non, les choses ne sont pas calculées. Elles arrivent à point nommé. Ces dernières années, j'ai plutôt tourné des films contemporains. Je remarque que le costume apporte une dimension au personnage. C'est un voyage dans le temps, une élégance. J'ai eu plaisir à porter des vêtements qui avaient appartenu à des femmes de cette région de Gascogne. Mais c'est surtout l'histoire qui m'a transportée.

On ne sait rien de sa relation avec son époux dont elle porte le deuil.

Non, si ce n'est qu'elle veut réaliser son rêve d'électricité. Et ce rêve raconte quelque chose de cet homme. C'était un rêve fantaisiste d'un homme moderne pour son époque. Elle reprend à son compte ce rêve et crie: «Fini l'obscurantisme!» L'électricité a permis d'éclairer une misère qui était très violente.

Quelle phrase pourrait le mieux résumer ce rôle-ci?

«Qui ne veut rien faire trouve une excuse. Qui veut faire quelque chose trouve un moyen.» Ma mère m'avait écrit cet adage sur une carte postale. Je pense que j'avais cette force quand j'étais plus jeune. Et à 16 ans, le rêve absolu m'est tombé sur la tête. Je ne suis pas quelqu'un de totalement réfléchi. Plutôt impulsive.

J.L.

Landes, de François-Xavier Vives, sort le 28 août.

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL de septembre.

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