CocoRosie, les fofolk sisters

Bianca a surligné le contour de ses lèvres d'un trait foncé. Sierra fait de la gym dans le divan. Les sœurs Casady ne donnent pas des interviews comme tout le monde... 

"Tales of A GrassWidow", ce cinquième album, me paraît plus accessible que les précédents. Comment le voyez-vous?

Il est différent. Plus centré autour d'histoires vécues par des personnages inventés que sur nous-mêmes. C'est un album plus direct et davantage réaliste que les précédents. Il y a moins de rêves, d'envols et de psychédélisme. Nous abordons des thèmes sociaux et écologiques.

Même lorsque vous traitez le problème des abus sexuels dont sont victimes les enfants, vous utilisez un langage poétique.

Bien sûr. Quoi que nous fassions, nous retombons toujours dans la poésie. Nous avons ressenti beaucoup d'émotions en découvrant certaines histoires d'enfants abusés. Nous avons voulu leur donner une réponse musicale.

C'est un Islandais qui a produit ce disque. Que vous a-t-il apporté?

Nous voulions quelqu'un qui fasse l'architecture de ce disque, un sound designer. Les Islandais ont l'air d'avoir une forte connexion avec la nature. Et tous ceux que l'on a rencontrés semblent avoir réussi l'équilibre entre leur part féminine et leur part masculine. Vraisemblablement, c'est l'un des résultats de leur lien avec la nature.

J.L.

CocoRosie, "Tales Of A GrassWidow", City Slang. 

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL de juin.

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