Zazie comme une boule disco

C'est un album de nomade que la chanteuse a choisi de faire. Il a pris les derniers rayons du soleil en Grèce et le grand air d'Islande. Elle en parle bien dans cette interview petits papiers. Par Joëlle Lehrer

Être heureux/se

«L'album s'intitule “Encore heureux”. Il y a une ambiguïté dans ce titre. C'est à la fois il faut qu'on soit encore heureux et “encore heureux!” un peu second degré. Encore heureux qu'on soit là, encore ensemble, qu'on puisse faire de la musique. Il y a dans cette formule un côté extrêmement parisien et une part de naïveté. Et dans la dernière chanson, on retrouve aussi cette idée du bonheur. Mais je l'avais écrite avant la première. Je me disais: “Autant être deux pour partager, inventer et s'emmener quelque part.” “Adieu tristesse”, c'est un essai pour personnifier cette chanson de marin. Je me demandais ce que pouvait quitter cette fille. Je n'avais pas envie qu'elle quitte juste un amoureux. Je pense que nos sociétés nous conditionnent à une certaine idée du bonheur ou du malheur. J'ai la chance de pouvoir me poser ces questions. Je ne suis pas en train d'essayer de passer en Hongrie.»

Boule à facettes

«C'était le premier titre de “Discold”. J'aimais bien l'idée que les filles aient plusieurs cœurs. Au départ, cela devait être joyeux puisque cette chanson est disco. Je voulais dire aux garçons que lorsque les filles se mettent à danser, elles s'aperçoivent qu'eux ne le veulent pas. Ils préfèrent regarder le foot. Ils ont visé la fin de soirée plutôt que la soirée. Et nous, les filles, nous pensons qu'il faut passer par ce protocole-là – sur la piste de danse – avant d'envisager la fin de la soirée, au lit.»

Zazie, "Encore heureux", Universal Music

En concert le 1er et le 2 juin au Cirque Royal

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL de décembre

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