Thomas Van Hamme: « J’ai envie de donner du temps à ceux que j’aime »

Après un douloureux chapitre l’année dernière, l’animateur Thomas Van Hamme a décidé de s’octroyer quelques mois de congé sabbatique. Il nous explique les raisons de ces vacances pleines de sens. Par Anne-Sophie Kersten. Photos: doc. privé et Olivier Pirard.

Un bol d’air à la mer du Nord

« Cette photo a été prise sur la plage à Knokke, où j’ai la chance d’avoir une maison avec mon compagnon. On y passe beaucoup de temps, on y rassemble la famille, les amis. Ce week-end encore, c’était le cas, et même chose le week-end prochain. Pour nous, c’est important de se créer des souvenirs, de partager des moments, de savourer la joie d’être ensemble.

J’ai perdu ma petite sœur il y a un an d’une rupture d’anévrisme. Elle avait deux filles. Cela joue sûrement sur notre envie de rassembler nos neveux et nièces. Jean en a sept, moi six. Six nièces!

La mer, ça attire tout le monde. On va à la plage, on fait des barbecues, on fait du vélo. On fait de grandes balades, parfois vers la Hollande, parfois le long des canaux vers Damme ou Bruges. À Knokke, il y a le côté mondain, qui est amusant, mais surtout une nature très préservée, magnifique.

Année sabbatique en vue

C’est mon grand ami Eric Willem, producteur de Tout s’explique (BEL-RTL), qui a pris cette photo. On buvait une bière entre amis, il testait son nouvel appareil photo. On est au Surfers Paradise, ma plage préférée car elle est toute proche du Zwin et d’espaces où je peux laisser courir mon chien. J’ai 50 ans cette année et 25 ans de carrière. Plein de choses se sont passées dans ma vie, qui m’ont donné envie de me poser, de prendre du recul, de donner du temps à ceux que j’aime.

Cela m’a décidé à prendre une année sabbatique. RTL me fait ce cadeau de me laisser partir et de m’attendre pendant un an. Je ne sais pas encore concrètement ce que j’en ferai, mais il sera question de voyages, d’engagement humanitaire. Dès septembre, je louerai probablement un petit camping car et je partirai avec mon chien, sûrement là où on ne me connaît pas, où je suis juste Thomas. J’ai un compagnon formidable — ça fait presque 18 ans —, il comprend ce besoin de prendre du recul. Il m’offre une énorme tendresse, un amour infini, et partagé.

Ce n’est pas parce qu’on est momentanément loin l’un de l’autre qu’on ne va pas se retrouver. La force de notre couple, c’est de soigner les moments ensemble, sans se manger complètement.

25 ans de carrière

Ma décision de cesser de travailler pendant un an est à la fois excitante et vertigineuse: on se retrouve face à un grand vide. C’est une expérience presque initiatique... C’est un peu le but, d’ailleurs. Mes amis qui l’ont vécue me disent qu’on en revient changé. J’ai été accompagné par une coach avant de me lancer, je me posais tant de questions. Il me semble important d’être aidé dans ce genre de décision: notre tête est si raisonnable, ce n’est pas toujours évident de suivre notre cœur.

Ma petite sœur est comme une étoile, elle va guider mes pas. Je vois ça sans tristesse. Comme quoi, dans le malheur aussi, on peut aller chercher du positif. Je pars le cœur rempli de mercis au public, qui a toujours eu un rapport très tendre avec moi, presque familial, et ce, depuis 25 ans. Tant de gentillesse, j’ai tellement de chance. »

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