Thomas Dutronc ne s’en fout pas

Ce garçon sent bon le parfum et l'été, la décontraction et le style. Pour son troisième album, Thomas a tempéré son côté manouche pour une touche plus pop. On like! Par Joëlle Lehrer

Pourquoi avoir choisi «Éternels jusqu'à demain» comme titre de l'album?

Je trouvais que c'était beau et que cela recouvrait plein de choses. Cela évoque aussi le côté fêtard. On a fait les photos de la pochette dans une boîte de nuit en Corse qui avait explosé peu de temps auparavant. «Éternels jusqu'à demain», c'est vraiment ce que tu peux penser quand tu fais la fête en été. C'est aussi une histoire d'amour qui commence. Mais également les parents qui vieillissent (NDLR: Françoise Hardy a 71 ans, Jacques Dutronc 72 ans).

C'est une autre façon de dire: «Carpe diem.» On peut dire que vous avez un doctorat en carpe diem!

(Rires.) C'est sûr que je ne suis plus en première année! Je crois que je peux aller encore plus loin. Plus le temps passe, plus on prend conscience des bons moments quand ils sont là. On sait à quel point c'est précieux. Moi, j'essaie de les faire durer le plus longtemps possible. Beaucoup de choses ont changé dans ma vie personnelle. Et cela se ressent forcément dans l'album.

J.L.

-Thomas Dutronc, "Allongés dans l'herbe", Universal Music

-En concert le 3 décembre au Cirque Royal

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL d'août

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