Super Cali Fragilistic

C'est un homme exquis. Un de ceux qui restent fidèles à leurs coups de cœur. Et ne se ferment pas aux découvertes. Le Catalan chantant est en plein âge d'or. Par Joëlle Lehrer

À Bruxelles, Cali vient en ami. Il s'y sent presque aussi bien que chez lui. Il a même régulièrement des discussions avec sa femme pour savoir s'ils ne s'installeraient pas, avec leurs enfants, dans cette «belle Belgique». Mais à chaque fois, le soleil de chez lui, du côté de Perpignan, est le plus fort.

Il se dégage beaucoup de douceur et de calme de cet album.

Je pense que c'est le plus lumineux de mes disques. Ce besoin de tendresse est venu lors des quatre mois que j'ai passés à Paris où je jouais une pièce de théâtre et me trouvais loin des miens. Les cadeaux, c'était de faire des chansons qui me rapprochent d'eux.

Êtes-vous dans une période de votre vie où vous vous sentez plus apte à savourer la tendresse?

J'ai trois enfants. Le dernier a 2 ans. Et je me dis que je suis un père de famille troubadour, qui va sur la route, à droite, à gauche, et que c'est pourtant maintenant, l'âge d'or. Se poser, malgré les tragédies qu'il y a tout autour dans le monde, et piocher les petits moments qu'on vit pour se créer des souvenirs merveilleux, voilà quel est devenu mon but.

J.L.

– Cali, «L'Âge d'or», Sony Music.

– Le 18 juillet aux Francofolies de Spa.

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL de juillet

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