Meet our Guest: Stéphane de Groodt, les rêves à bras-le-corps

C’est l’histoire d’un petit garçon solitaire et trop gros à son goût qui rêvait de devenir pilote de course et comédien. De quoi faire soupirer ses profs désespérés. Mais, à 54 ans, l’enfant spontané a réalisé ses rêves, et bien plus. Par Anne-Sophie Kersten. Photos: Laetizia Bazzoni.

Stéphane de Groodt en vrai

Ponctuel, disponible, jeans et pull bleu marine, Stéphane De Groodt nous a fixé rendez-vous à Uccle, à un jet de pierre de chez lui, chez Tortue, un bar à vins chaleureux, trépignant de retrouver sa clientèle. « Je viens souvent ici. J’aime beaucoup les conseils de Yann, l’un des patrons, véritable encyclopédie du vin nature. » Ce matin, l’ex-pilote de course devenu chroniqueur à la télé sur Canal+, comédien au cinéma, au théâtre et auteur de livres à succès tire avec nous les fils rouges de son parcours mouvementé. Il parle comme il pense – comme il vit aussi –, par associations d’idées, bondissant de l’une à l’autre. Devant sa généreuse effervescence, la journaliste a le choix : soit elle se cramponne à sa liste de questions, soit elle plonge avec son hôte dans ses flashbacks et leçons de vie, remettant à plus tard le moment d’y remettre un brin de chronologie. J’ai plongé.

Meet our Guest: Stéphane de Groodt, les rêves à bras-le-corps

En mars, la Covid a stoppé net six semaines de carton plein pour Un amour de jeunesse, que Stéphane De Groodt jouait au Théâtre de la Renaissance à Paris avec Isabelle Gélinas. La salle hilare de 650 sièges a dû céder la place à une dernière représentation avec 80 personnes sans réaction assises à 1,50 m les unes des autres, mais retransmise en direct pour des millions de téléspectateurs sur France Télévision. « Une expérience complètement surréaliste ! »

LES FRUITS DU CONFINEMENT

« Ces dernières semaines, on m’a souvent demandé de donner mon avis sur le confinement dans la presse. À un moment, face à cette marée de “spécialistes” en tous genres, j’estimais qu’avoir raison, c’était de ne plus avoir d’avis... Un matin, j’ai eu un déclic : pour moi, confinement rimait avec “confiture”, car les gens se mettaient à faire leur pain, ont repris d’anciennes recettes, de confitures entre autres. Une idée a soudain fait sens : j’allais créer une gamme de confitures au profit d’une œuvre liée au coronavirus, le tout associé au monde qui est le mien, celui du cinéma. J’ai appelé Pierre Marcolini, qui a directement dit : “C’est génial, mes ateliers sont à toi !” Dans la foulée, Carole Bouquet a accepté de me confier sa recette aux fruits de la passion et en trois jours, j’avais dix acteurs et actrices pour parrainer leur goût. Pierre Marcolini a rapidement élaboré ces “confinures”, très riches en fruits : une tuerie ! ». 100% des bénéfices sont reversés à l’association Rêve de cinéma, qui amène le cinéma auprès d’enfants malades qui ne peuvent pas s’y rendre.

 

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Toutes les Confinures sont disponibles ici!

PLUS DE STÉPHANE DE GROODT

  • À lire: L’Ivre de mots, sorti en novembre 2019 aux Éditions de l’Observatoire.
  • À voir: Tout nous sourit, avec Elsa Zylberstein, en salles en novembre prochain (prix d’interprétation masculine au Festival du film de comédie de L’Alpe d’Huez).
Découvrez notre rencontre avec Stéphane de Groodt en intégralité dans le GAEL d’août, disponible en librairie.

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