Meet our Guest: Agathe Lecaron, la plus Belge des animatrices françaises

Malgré ce que ses dix ans de carrière chez nous pourraient laisser penser, Agathe Lecaron, notre GAEL Guest de ce mois, n’est pas belge. Cette Parisienne d’origine, qui a fait ses débuts sur NRJ et chez RTL, a retrouvé son biotope il y a des années. Depuis, elle s’épanouit sur les antennes du service public français, dont elle est un visage incontournable. D’après un texte de Florence Hainaut. Photo: Laetizia Bazzoni.

Meet our Guest Agathe Lecaron

En périphérie de Paris, là où elle peut voir les arbres depuis sa fenêtre (« J’ai trop besoin de la nature »), Agathe nous ouvre la porte de sa maison. C’est une petite blonde rigolote, en jeans et pieds nus, comme si votre voisine favorite était tombée dans la marmite du mannequinnat quand elle était petite mais qu’elle en faisait peu de cas. Dans le décor, deux gamins bouclés. Ce sont Gaspard, 11 ans, et Félix, 9 ans, ses fils. Pendant que Laetizia, la photographe, prépare son matériel pour le shooting, elle enguirlande le petit qui chipote sur son ordinateur alors qu’elle est en pleine correction des épreuves de son prochain livre. Et insiste pour que le grand mette un pull avant de sortir. Il rechigne : « Mais allez, il fait 10 degrés ! » On dégage un peu le décor pour faire les photos. Ici un tensiomètre (« Je suis hypocondriaque, il m’en faut un à portée de main. J’ai 12,8 de tension, en passant… »), là une couverture chauffante (« C’est la vie ça, ma chérie »).

Ses débuts en Belgique

On, donc nous les Belges, l’a connue toute jeunette. Sur NRJ, puis sur la chaîne de téléachat de Pierre Bellemare. Ensuite dans des émissions d’AB3 dont nous avons oublié le nom, puis comme speakerine et présentatrice chez RTL. Elle insiste, elle doit tout à la chaîne privée, mais elle pose néanmoins un regard un peu triste sur cette jeune femme qui se contorsionnait pour rentrer dans des cases. C’était l’époque où l’on attendait des présentatrices qu’elles soient juste sexy. Agathe a un cerveau qui turbine, elle s’intéresse à mille choses. C’est le service public qui lui a offert l’opportunité d’être tellement plus qu’une jolie plante. Depuis, elle s’est vu proposer des rôles à sa mesure. Plus consistants, avec plus de contenu. Comme La Maison des maternelles, pendant neuf ans. Puis Bel et bien, toujours sur France 2, depuis la rentrée. D’ailleurs, elle tournait la veille. « Ça va mon brushing ? Il date d’hier, il est peut-être un peu cartonné, non ? » Son brushing est parfait.

Et elle prend la pose, sous le regard hilare de ses enfants. « Oh maman, comment tu fais ton show », rigole celui qui aime appeler sa mère « frérot ». Elle les envoie dehors (« N’oublie pas ton pull ! ») et met un peu de musique. « Malik Djoudi, il est génial, je vais le voir à l’Olympia bientôt. » Et chante à tue-tête : « Je suis enfin vivant, vivant comme je l’aime… »

Son autobio en 3 dates

1983. « J’ai 9 ans, on part en classe de mer à l’île d’Yeu. On va visiter la radio locale et on fait même un émission radio. Je sens dans les yeux des gens que je fais ça bien, je suis très fière. Des années plus tard, en 2008, l’un des animateurs me contacte en m’entendant sur RTL 2 et m’envoie la cassette avec mon passage. »

1986. « J’ai 12 ans, mon père m’offre un micro. Depuis des années, je joue à faire des émissions radio et des interviews. Il comprend que j’ai ça en moi et m’offre un vrai micro. C’estt vraiment un grand moment. »

2016. « Je reprends la présentation de La Maison des maternelles. Quand je tourne le pilote, je suis enceinte de neuf mois. Je pense que ça m’aide à être choisie d’être si ostentatoirement maternelle. J’y reste neuf ans et c’est à ce jour ma plus belle expérience professionnelle. »

retrouvez cette belle rencontre en intégralité dans le GAEL de novembre disponible en librairie !

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