Hugh Grant, iconique et ironique

Une interview avec Hugh Grant, c’est quitte ou double. Avec le soleil parisien et un excellent jambon-beurre, ça a été un super moment. Pour la sortie de « Florence Foster Jenkins« , l’iconique et ironique acteur m’a fait cadeau d’une exclu pour la Belgique. Par Joëlle Lehrer

Tout le monde vous attendait dans le nouveau Bridget Jones et vous revenez avec « Florence Foster Jenkins ». Pourquoi et comment cela se fait-il?

L’histoire relative au nouveau Bridget Jones est vraiment longue à raconter. Pour ce qui est de « Florence Foster Jenkins« , j’ai eu l’occasion de croiser plusieurs fois Stephen Frears, le réalisateur, alors que je menais ma campagne politique contre le harcèlement médiatique et le hacking (ndlr: cette campagne s’appelle Hacker Off et fait référence au hacking, le piratage des données téléphoniques personnelles dont l’acteur fut victime en 2011. Des reporters du journal « News of The World » l’avaient mis sur écoute). Il me répétait à chaque fois: « Faisons un film! ». Et moi, je lui répondais: « Je ne crois pas, Stephen. J’ai laissé le show-business derrière moi ». Puis, alors que je ne m’y attendais pas du tout, il m’a envoyé ce scénario que j’ai trouvé très drôle et émouvant et dans lequel, il y avait un bon rôle pour moi. Et Meryl Streep. Et si je n’avais pas accepté ce défi, je n’aurais jamais pu me regarder dans la glace. »

Pour vous, le cinéma, c’était terminé.

Pas terminé mais ce n’était plus mon principal intérêt. J’étais à fond dans ma campagne politique et j’avais des enfants. Il y avait donc des choses qui m’importaient davantage.

C’est bien! C’était donc une deuxième vie. Beaucoup de gens rêvent de ça.

Nous vivons longtemps. Une carrière à faire la même chose peut devenir fastidieux. Je pense qu’on a besoin parfois d’essayer d’autres choses.

Mais il y a dix ans, vous n’auriez pas imaginé que vous seriez, un jour, happé par la politique et la famille.

Oui, je sais, c’est étrange!

-« Florence Foster Jenkins » de Stephen Frears sort le 3 août.

-Lire l’intégralité de l’interview dans le GAEL d’août

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