Ses enfants, son hypocondrie: Agathe Lecaron se dévoile côté privé
Notre chère GAEL Guest de ce mois de novembre, la pétillante Agathe Lecaron, revient sur sa vie de famille. D’après un texte de Florence Hainaut. Photo: Laetizia Bazzoni.
Dans vos émissions, vous parlez facilement de vous, de votre vie privée. Vous avez par exemple expliqué que votre couple avait failli ne pas survivre à l’arrivée du premier enfant.
Agathe Lecaron: « Et à celle du deuxième ! Je ne dormais pas, j’étais en hypervigilance, je me suis enfermée dans une espèce de vie mécanique où mon couple n’avait plus vraiment de place. Mais paradoxalement, c’était quand même une expérience qui me remplissait de bonheur. Après, quand il y a de l’amour, tout se rééquilibre. Mais c’est une phase compliquée. »
Vous êtes quel genre de mère ?
Agathe Lecaron: « J’aime bien qu’il y ait des règles, je suis une mère qui cadre beaucoup. Mais j’essaie surtout d’être une mère qui garde le lien, et pour ça, on n’a rien inventé de mieux que l’humour. »
Comment vos enfants vivent votre notoriété ? Ça n’a pas l’air de les impressionner des masses.
Agathe Lecaron: « Si tu savais… Mais vraiment pas du tout, et tant mieux. Sauf quand j’ai fait Fort Boyard et que la maîtresse m’a demandé d’en parler dans la classe. »
On le sait peut-être moins, mais vous produisez des podcasts, des histoires de gens qui ont survécu, des histoires d’amour aussi. Vous aimez les histoires des gens?
Agathe Lecaron: « Oui, j’aime les gens et j’adore qu’on me raconte des histoires. Et je suis folle de podcasts. Donc je suis contente de pouvoir transmettre des récits insolites, extraordinaires, bruts, sans filtre. »
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Vous êtes en train d’écrire un livre sur votre hypocondrie. Ce que tous vos amis savent. Il paraît d’ailleurs que vous vous y connaissez tellement bien que vous posez parfois des diagnostics très pointus. Mais j’imagine que ce n’est pas l’angle du livre.
Agathe Lecaron: « Oui, je suis une amie pratique ! Mais mon livre est un témoignage. En fait, l’hypocondrie est une maladie mentale. J’ai appris ça en l’écrivant. Je pensais que c’était un trait de caractère, mais non, c’est un symptôme d’anxiété généralisée. Je trouve ça intéressant d’être un peu la porte-parole des gens qui vivent avec ça, parce que ce n’est pas facile. »
C’est quoi, les pires maladies que vous vous êtes autodiagnostiquées ?
Agathe Lecaron: « Des cancers. Là, pour le moment, c’est la mâchoire. J’ai toujours un cancer en cours, il faut le savoir. Ce qui est intéressant, et je l’écris dans mon bouquin, c’est de prendre des notes quand tu as « une maladie en cours ». Parce que quand tu te relis deux ans après, tu te rends bien compte que tu ne l’as jamais eue. Ça te permet de prendre du recul. »
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Entre deux maladies imaginaires, vous êtes une épicurienne. Ça passe par la nourriture, dont un amour immodéré pour le fromage fondu, mais pas seulement.
Agathe Lecaron: « J’ai décidé que ma vie devait se faire dans la joie. C’est en ça que je suis épicurienne. Pour moi, être bon vivant, c’est être vivant du bon côté. Et ce ne sont pas des choses qui coûtent de l’argent. Ce sont des moments que je passe avec mes potes, en famille, avec mes enfants. C’est se dire que les brocolis qu’on avait préparés attendront demain et tout plaquer pour se faire une raclette parce qu’on en a envie. »
Est-ce qu’il y a un sujet que je n’ai pas abordé pendant cette interview et qui manquerait ici ?
Agathe Lecaron: « Quand on va jusqu’au fromage fondu, j’ai envie de dire qu’on a tout abordé ! »
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