Palma ultra Violets

Le combo londonien, chéri de la presse anglaise, revient avec le son qui secoue. «Danger in the Club» a germé dans une ferme galloise... Rencontre avec deux gars qui ne rêvent pas d'Amérique. Par Joëlle Lehrer

Ils ont 22 et 23 ans, aiment la bière belge et rêvent de manger un moules-frites... Will le cool et Chilli le stylé, respectivement batteur et chanteur-bassiste du groupe Palma Violets, sont assis en face de moi dans ce salon de l'AB pour une papote décontractée.

Il semble que la genèse de ce deuxième album n'a pas été simple. Que s'est-il passé?

Will Nous avons signé notre contrat avec le label et tout de suite après, nous sommes partis en tournée. Elle a duré deux ans. Cela veut dire que nous étions ensemble chaque jour. Il a fallu renforcer notre amitié et nous sommes partis au pays de Galles dans une ferme, perdue dans les montagnes.

Chilli On a donc décidé de ne pas nous remettre tout de suite à l'écriture de nouveaux morceaux, mais de profiter un peu ensemble de cette campagne. Et on a recommencé à s'apprécier. Et aujourd'hui, on se sent encore plus proches les uns des autres. C'est à en être malades! (Rires.) On est un vrai gang!

Vous avez choisi de démarrer l'album par un morceau intitulé «Hollywood». Une étrange décision.

Chilli C'est effectivement fort différent de ce qu'on a joué précédemment. La voix est haut perchée, un peu Queen. Mais c'était pour nous une bonne manière d'entrer dans l'album. Le texte ressemble presque à un mantra. Mais si vous prêtez attention aux paroles, vous vous rendez compte que nous parlons de notre désillusion par rapport aux États-Unis. Ce n'est pas ce que nous voyons à la télé. Il y a pas mal d'ironie dans ce morceau.

J.L.

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL de juin, dès le 20/5

-Palma Violets, "Danger in The Club", Rough Trade

-Le 19 juillet au Dour Festival.

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