Marc Pinilla, the voice of Suarez

Il ne peut cacher ses origines latines. Dans la catégorie chanteurs belges, sympas et chaleureux, Marc doit être au top. Avec le troisième opus de Suarez, il a trouvé un bon équilibre entre pop et variété. Par Joëlle Lehrer

Des raconteurs

Cet album est, à mes yeux, le plus équilibré et le plus en phase avec ce que nous sommes. J'ai voulu y raconter des histoires. Le travail d'écriture a été prépondérant. On connaît la musique, mais raconter des histoires, c'est autre chose. Je crée les chansons avec Aline Renard, ma compagne, Antoine Hénaut et cette fois aussi avec Jacques Duvall. Il est très à cheval sur la rime. Ben Mazué, un Parisien à mi-chemin entre le hip-hop, le slam et la chanson, a rejoint cette équipe.

Love songs

L'amour, dans toutes ses tonalités, est abordé au long de ce disque. La querelle, la pause, la rupture, l'union, l'amitié amoureuse, la vieillesse. J'ai voulu aussi reprendre «Besame Mucho» – ce classique mexicain datant de 1941 fut repris par les plus grands, d'Édith Piaf aux Beatles en passant par Pavarotti –, sans le côté kitsch. C'est une version de Tino Rossi qui m'a donné l'envie de faire ça. Mais avec un mood à la Chris Isaak.

L'effet The Voice

La télé ne fait pas vendre de disques. C'est la bonne musique qui fait vendre des disques et des places de concerts. En revanche, la télé apporte de la visibilité. Depuis que je suis coach à The Voice, je ne peux plus faire tranquillement mes courses. Ça, c'est mon problème. Je signe des autographes quand je suis à la caisse. Sinon, j'ai l'impression d'avoir reçu un masterclass en gestion de la caméra. J'en suis extrêmement heureux.

J.L.

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL d'avril.

Contenu des partenaires

Contenu sponsorisé