Le job bizarre de Balthazar

Maarten Devoldere et Jinte Deprez sont les voix de Balthazar. Un band belge qui sonne européen. "Thin Walls" est LE disque indie pop-rock de l'année. Par Joëlle Lehrer

Etait-ce facile de passer du succès de "Rats" à l'élaboration de ce nouvel album?

Nous avons commencé l'écriture de ce disque alors que nous étions en tournée. On avait énormément de chansons. On ne se souciait de rien d'autre tant qu'on n'était pas satisfaits. Aujourd'hui, alors que nous sortons "Thin Walls", nous créons déjà de nouveaux titres pour le prochain album.

Où trouvez-vous toutes vos idées?

On n'attend pas l'inspiration pour bosser. Il peut arriver évidemment que ce que nous écrivions ne soit pas bon, mais on s'accroche et on continue. C'est vraiment un artisanat et une discipline. Les sujets dont nous parlons sont fort personnels. C'est principalement l'amour et les filles.

Vos chansons racontent la vie des gens dans la mi-vingtaine. Est-elle différente de celle des autres?

Nos préoccupations doivent être à peu près similaires. Et on s'est aperçu que des gens plus âgés s'étaient sentis proches de nos morceaux. Finalement, nos centres d'intérêt sont assez universels. À côté de notre passion pour la musique, nous avons de la place pour autre chose. Et si par hasard, il n'y avait pas l'espace pour cela, nous le créerions. Nous avons une vie normale mais notre job est bizarre.

J.L.

-Balthazar, "Thin Walls", PIAS

-Le 14 mai aux Nuits Botanique, le 26 juin à Werchter, le 12 juillet aux Ardentes et le 1er août au Ronquières Festival.

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL de mai

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