Carla Bruni se lâche !

Elégante comme une Française, volubile comme une Italienne. L’ex-Première Dame revient à la chanson. A Paris, la belle Carla s’est confiée à Joëlle Lehrer dans un entretien exclusif. En envoyant balader le garde du corps et l’attaché de presse...

En écoutant votre album, je me suis dit : « Au fond, cette femme est une mélancolique ironique ».

« C’est vrai. Une mélancolique joyeuse, disons. Je passe mon temps à mettre autour de moi des situations vivantes et joyeuses. Je crois que la mélancolie est un état aussi naturel que d’avoir des cheveux comme ci et une peau comme ça. Je ne pense pas que ce soit si simple de se débarrasser de ce que l’on est au naturel, dès la naissance. Le caractère est beaucoup plus inné que l’on ne croit. Cela se voit avec les enfants. On connaît un enfant dès sa naissance. On voit tout de suite son tempérament. S’il est énergique, curieux ou renfermé. Moi, je suis renfermée mais pas par manque de curiosité, par vraie mélancolie. Je suis solitaire. Alors, cela s’est pas mal amélioré à force de construire une vie autour. Et une famille. »

Mais votre famille s’est agrandie.

« Oui, c’est ça. J’étais plus mélancolique avant d’avoir mes enfants. Avec les enfants, c’est difficile d’être mélancolique. C’est trop bruyant ! Cela met une joie terrible ! »

« Little French Songs », vous l’avez dédié à Aurélien, votre fils de dix ans. Quelle est sa chanson préférée ?

« Je crois que c’est ‘Chez Keith et Anita’ parce que le problème, très relatif, que j’ai avec Aurélien, c’est qu’il est fan de hard-rock. Il aime quand ça balance ! Il aime AC/DC, Metallica et Led Zep. Donc, son idée, c’est que je fasse, un jour, un disque de rock. Et petit à petit, je glisse une chanson uptempo. Et puis, je vais le trouver et je lui dis : ‘J’ai fait une chanson uptempo, aujourd’hui.’ Et il me répond : ‘Ça, c’est utempo pour toi, Maman ? Bon, d’accord, tu as fait un effort !’. (Rires). »

Joëlle Lehrer

-En concert le 11 décembre au Forum de Liège, le 12 décembre au Palais des Beaux-Arts de Charleroi et le 13 décembre au Cirque Royal à Bruxelles.

Lire l'intégralité de l'interview dans le GAEL de juin.

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